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Reportage

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La famille Musy « zéro déchet ». Episode 1 : le déclic

Pourquoi la poubelle jaune de tri est-elle toujours aussi remplie ?

La famille Musy est passée au zéro déchet en 2020 © MQA

Paru le 26 septembre 2023, modifié le 10 novembre 2023

Ecrit par Mathilde de Mon Quotidien Autrement

Dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris, leur grande maison se tient un peu en hauteur d’un quartier résidentiel de Vauhallan, commune du nord de l’Essonne. Olivier et Marie-Pierre Musy nous accueillent, bientôt rejoints par Lauriane, leur fille aînée de 24 ans. Sur la table, des douceurs sucrées ou salées achetées en vrac. De la limonade et du jus de pomme dans des bouteilles en verre. Des indices de la démarche « zéro déchet » dans laquelle la famille s’est impliquée totalement à partir de 2020.

D’où leur est venue l’envie ? Olivier et Marie-Pierre ont toujours fait partie des consciencieux du tri sélectif. Mais le lien entre les déchets et l’écologie n’était pas encore très concret dans leur réflexion. Vers la fin des années 2010, Olivier s’est mis à fréquenter des ateliers pour réaliser des produits d’entretien ou d’hygiène maison. « C’était d’abord par souci d’économie et de santé individuelle. Je pensais plus à nous qu’à une vision planétaire », confesse-t-il.

Une poubelle de tri de plus en plus grande

Puis les consignes de tri ont évolué un peu plus tôt à Vauhallan qu’ailleurs. Dès 2016, il a fallu mettre tous les emballages dans la poubelle jaune. « On a continué à tout bien faire, mais on s’est rendu compte que notre poubelle de tri était de plus en plus grande », détaille Olivier, lunettes rectangulaires et discrètes sur le nez. Le scepticisme s’est installé sous leur toit. « Que deviennent tous ces déchets ? Sont-ils forcément recyclés ?« , rapporte Marie-Pierre, tee-shirt rose avec un arbre qui se déploie.

Alors animatrice d’ateliers d’art floral, elle s’interroge sur toutes ces chutes de mousse verte avec lesquelles elle travaille, dérivées du pétrole, et ces fleurs achetées à Rungis au bilan carbone plutôt cracra. « On a commencé à entendre parler de plus en plus de transition écologique, de limites planétaires », complète Olivier.

La découverte du vrac

Ces préoccupations sont de plus en plus partagées par leur fille, Lauriane. Elle vient justement d’arriver, avec sa polaire noire siglée « Vrac Nature ». « C’est moi qui ai mis la première le pied dans une épicerie vrac », se souvient-elle. Elle recherchait alors des protections périodiques plus sûres. Les perturbateurs endocriniens et les pesticides que les protections habituelles peuvent contenir lui font peur: « Je cherchais une cup et des serviettes réutilisables et je ne voulais pas les acheter sur Internet, dans la mesure du possible ».

La jeune fille a trouvé son bonheur dans une épicerie vrac à Anthony, à quelques kilomètres de là. Puis elle y a emmené Olivier, pour qu’il se procure les ingrédients indispensables à ses recettes de produits d’entretien et d’hygiène maison. Aujourd’hui, la famille Musy a déniché une épicerie vrac plus proche de chez elle, à Palaiseau.

Une inscription pour aller encore plus loin

Une bonne adresse trouvée grâce au défi « zéro déchet » auquel elle s’est inscrite en 2020, organisé par le Siom, le centre de collecte et de traitement des ordures ménagères local. Lauriane y a même enfilé le tablier et est passée derrière la caisse en 2021.

Un chamboulement que la famille a eu envie d’entreprendre dès 2019. Lors d’une « Fête de la récup’ » organisé par le Siom, les Musy ont découvert ce défi. Ils se sont mis sur liste d’attente pour l’intégrer l’année suivante. Toute la famille s’y est impliquée, comme on vous le racontera dans le deuxième épisode à suivre.

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