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L’Anjou, ses vignes, ses châteaux… et son quinoa

Dans le Val de Loire, une poignée d'agriculteurs a décidé de faire pousser du quinoa. Et ça marche !

L'Anjou, ses vignes, ses châteaux... et son quinoa

Paru le 21 août 2012, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Graine cultivée depuis 7000 ans, le quinoa était appelé par les Incas « chisiya mama », ou « mère de tous les grains ». Quand on parle de quinoa, c’est une image de hauts plateaux andins qui nous vient à l’esprit, de champs à perte de vue au fin fond de campagnes boliviennes… Le tout estampillé Bio et commerce équitable. Sachez pourtant que vous pouvez tomber nez à nez avec des cultures de quinoa dans les Pays de la Loire, en Anjou.

Sans gluten, riche en protéines et en minéraux

Depuis 2009, ils sont près de quarante producteurs, réunis au sein de la Coopérative Agricole des Pays de la Loire (CAPL), porteuse du projet, à avoir tenté l’expérience. Aujourd’hui, ils en produisent 300 tonnes par an. A l’origine, un ingénieur agronome américain basé à Longué-Jumelles, Jason Abbott. Sa fillette est intolérante au gluten… Que lui proposer sinon du riz et du sarrasin ? Il tombe sur le quinoa, cette « pseudo céréale » (ce n’est pas une graminée mais une chénopodiacée comme la betterave) produite en écrasante majorité en Bolivie et au Pérou. Ses qualités nutritionnelles sont plus qu’estimables. Sans gluten, riche en potassium et en fer, digeste, peu calorique… elle est aussi très prisée par les végétariens car c’est une source importante de protéines. Des bienfaits reconnus par les Nations Unies qui ont décrété 2013 « Année mondiale du quinoa » !

Le quinoa français garde sa pellicule

Jason Abott récupère des variétés adaptées au climat européen, grâce au travail d’ingénieurs danois et hollandais, et à celui de l’Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers (ESA). Ces semences sont par ailleurs exemptes de saponine. La saponine est présente dans la pellicule de la graine de quinoa. Vous vous êtes toujours demandé pourquoi il est conseillé de rincer le quinoa ? Eh bien, c’est pour enlever les restes de cette molécule toxique qui peut donner un goût amer à la graine (bien pratique pour qu’elle ne soit pas dévorée par les oiseaux). Des restes seulement, car le quinoa sud-américain est brossé (d’où sa couleur blanche).

Le quinoa français, lui, est prêt à l’emploi. Cela donne une graine entière avec pellicule, plus riche en fibre. Au final, la graine française aurait « une saveur plus prononcée, une texture plus croquante et une couleur crème », comme on peut le lire sur le site dédié à la culture du quinoa en Anjou.

Ses atouts : proximité et traçabilité

«On importe environ 7.000 tonnes de quinoa en Europe. Mais il y a une vraie demande française, nous sommes le premier marché européen », explique Sébastien Beauvalet, responsable technique à la CAPL. La France elle-même en importe 3 à 4.000 tonnes. « C’est un marché qui se développe fortement, avec une croissance à deux chiffres tous les ans ». De quoi laisser de la place à toutes les bonnes intentions, d’autant que contrairement à ce que beaucoup pensaient, le quinoa a dépassé « l’effet de mode » et s’installe durablement dans le paysage gastronomique français.

« Pour la graine bio, on est sur le même marché qu’eux (ndlr : les pays sud-américains), dans les mêmes schémas de distribution, comme les biocoops. Mais pour la conventionnelle, on est sur la création d’un marché, on la commercialise dans les grandes surfaces locales, elle est transformée auprès des industries du coin, que l’on peut livrer en 24 heures. L’intérêt du quinoa français, c’est la proximité et la traçabilité. »

Acheter français et local, ça semble plutôt une bonne idée. Mais acheter non bio alors que la totalité de la production sud-américaine l’est ? « Ce n’est pas bio, mais le quinoa est cultivé sans produits phytosanitaires puisque les pesticides ne sont pas homologués », précise Sébastien Beauvallet. Il ne vous reste plus qu’à goûter ce quinoa 100% français !

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