X Fermer

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Carnet perso

En créant votre compte, vous pourrez avoir accès à un carnet personnel où vous pourrez archiver les recettes, articles, belles adresses,... que vous souhaitez conserver.

S'inscrire à notre newsletter

Nous ne communiquerons pas votre adresse mail. Votre adresse mail est uniquement utilisée pour que vous receviez notre newsletter. Un lien de désabonnement est présent dans toutes nos newsletters.

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Facebook

Twitter

Guide pratique écologique

Logo MQA

Contribuer à la transition agricole à l’échelle individuelle

Sept pistes vous permettant d'agir à votre échelle.

Comment vous pouvez soutenir les agriculteurs en difficulté ? © Freepik

Paru le 20 février 2024, modifié le 8 mars 2024

Ecrit par Perrine de Mon Quotidien Autrement

En France, un bon nombre d’agriculteurs (mais pas tous) touchent des revenus très faibles et traversent une crise particulièrement aigüe ces dix dernières années. Or, une partie des solutions qui permettraient de sortir de cette crise est entre vos mains. Voilà sept pistes vous permettant de contribuer à la transition agricole à l’échelle individuelle.

S’inscrire dans une AMAP

Les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Activité Paysanne) ont commencé à bien rentrer dans les habitudes des Français. Au sein d’une AMAP, les amapiens (les consommateurs) passent un contrat de 6 mois à 1 an avec un producteur local, proche de chez eux. Lui s’engage à fournir une certaine quantité de légumes chaque semaine. La base des paniers, ce sont les légumes. Mais certaines AMAP proposent aussi des fruits, des œufs, du pain, du miel, des produits transformés (confitures, sauces…). Tout cela est proposé à la carte : il y a un contrat différent pour chaque type de produit, auquel l’amapien est libre de souscrire ou non. Les produits sont en général bio. Quand ce n’est pas le cas, ils proviennent forcément d’un mode d’agriculture raisonné et respectueux de l’environnement.

Pour le producteur, c’est l’assurance d’un revenu constant dans l’année. C’est aussi un moyen de se passer d’intermédiaires de ventes et de ne pas subir les prix d’achat et les conditions imposés par la grande distribution.

Et pour vous, intégrer une AMAP, c’est s’engager dans une démarche de consommation écologique et socialement responsable. Vous savez que chaque semaine, vous aurez votre livraison de légumes sains, locaux et de saison à des prix permettant à un agriculteur de s’en sortir.

Pour en savoir plus sur les AMAP, notre guide sur le sujet.

Préférer des produits bruts aux produits ultra transformés

Mieux vaut une bonne pomme que de la compote en tube, une poignée de noisettes au goûter qu’un gâteau industriel. D’une part, parce que tous ces produits ultra transformés sont en général beaucoup moins générateurs de marge pour les agriculteurs et qu’ils s’appuient très souvent sur de l’agro-industrie, polluante et destructrice de biodiversité . Et d’autre part, parce que ces produits sont beaucoup moins bons à la santé. Ils contiennent majoritairement des additifs, trop de sucre, trop de sel, des fibres ajoutées. Ils sont souvent mous et n’incitent pas à la mastication. Et enfin, ils génèrent une quantité d’emballage absolument colossale.

Acheter ses produits frais sur les marchés

Un marché peut être une excellente ressource mais il n’y en a pas nécessairement à côté de chez soi. Si vous avez la chance d’en avoir un à proximité, profitez-en pour échanger et discuter avec les vendeurs : D’où viennent les produits ? Comment s’approvisionnent-ils ? Les produits sont-ils bios ? Respectent-ils les saisons ? Sont-ils producteurs ? Ou travaillent-ils avec des grossistes ou des producteurs qu’ils connaissent bien ? Car c’est tout l’intérêt d’un marché : pouvoir dialoguer afin de se faire une idée précise des engagements du vendeur.

 

Se fournir directement à la ferme

Une autre solution est de se rendre directement dans les fermes. Certaines proposent des créneaux pour acheter leurs produits, c’est le cas par exemple de la ferme Capri à Marseille, ou la ferme des Prés d’Orée en Anjou, deux fermes dans lesquelles nous avons fait un reportage récemment.

Vous souhaitez savoir si la ferme la plus proche fait de la vente directe? Regardez leur page Facebook, renseignez-vous auprès de vos voisins ou rendez-vous sur un des sites qui répertorie les producteurs : Direct Potager, Bienvenue à la ferme ou Acheter à la source.

Privilégier les magasins bio

Certaines enseignes proposent des prix justes permettant de rémunérer correctement les agriculteurs. C’est le cas par exemple de l’enseigne Biocoop. Leurs paysans associés sont « engagés au cœur de [leur] coopérative pour développer l’agriculture paysanne française sans OGM ni pesticide chimique de synthèse ». Ils représentent vingt groupements de producteurs bio, autrement dit 3500 fermes réparties sur tout le territoire. Quatre filières de production sont représentées : fruits et légumes bio, céréales et protéagineux, lait, produits laitiers et viande.

D’autres magasins bio préfèrent soutenir des projets agricoles ou tout simplement mettre en avant les produits de leurs producteurs. Pour en savoir plus, vous pouvez visiter leur site internet ou leur poser la question.

En grande surface, faire attention aux produits

Si vous ne pouvez faire autrement que faire vos courses en grande surface, vous pouvez tout de même agir en privilégiant des marques comme C’est qui le patron ? par exemple. Cette dernière assure des produits équitables et une juste rémunération en soutien aux producteurs. Ils proposent une majorité de produits laitiers, mais aussi des œufs, des compotes, etc.

Il est sans doute aussi préférable de privilégier des petites marques et petites entreprises françaises. Pour vous aider à choisir, tournez-vous vers celles qui se sont lancées récemment en ayant d’emblée une démarche équitable et responsable.

Boycotter les restaurants privilégiant la viande importée

D’où viennent les poulets de vos nuggets, l’agneau de vos kebabs et le boeuf de vos burgers ? En 2019, 45 % des poulets consommés en France étaient importés Or ces poulets sont massivement servis dans la restauration collective : cantines, hôpitaux, et dans certains restaurants qui optent pour le moins cher. Les producteurs français ne peuvent pas être compétitifs en termes de prix quand leurs conditions d’élevage n’ont rien à voir avec celles des poulaillers ukrainiens ou polonais.  On vous conseille de toujours jeter un œil au menu du restaurant pour vérifier la provenance de votre viande. Faites de même pour les plats cuisinés : l’origine de la viande et du lait est en effet étiquetée.

Avis sur : Contribuer à la transition agricole à l’échelle individuelle

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Sondage

Avez-vous calculé votre empreinte carbone ?

Loading ... Loading ...

Par nos actions quotidiennes, nous avons le pouvoir de changer notre société