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Pendant le confinement, les inégalités alimentaires se creusent

La fermeture des cantines scolaires et des resto U mettent les plus précaires en difficulté.

A Lyon, un collectif citoyen s'est constitué pour venir en aide aux étudiants les plus précaires. © Protection civile du Rhône

Paru le 5 mai 2020

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

“Parfois je ne mange qu’une fois par jour ou alors pas du tout si je n’ai pas très faim. Ça me permet de rationner », raconte Cheick Tidiane Diarra, une étudiante confinée dans sa résidence étudiante à Amiens, à France 3 régions.

Depuis quelques semaines, les témoignages d’étudiants en grande précarité se multiplient. Confinés dans leur minuscule studio, sans petit boulot pour leur assurer des revenus, ils sont nombreux à rencontrer des difficultés pour se nourrir et plus encore pour avoir accès à une alimentation équilibrée. La fermeture des resto U qui leur permet, en temps normal, de manger un vrai repas pour 3,30 euros n’aide pas.

Le confinement accentue les inégalités alimentaires. C’est vrai aussi pour les enfants issus de familles très modestes, qui habituellement mangent à la cantine. Là encore, selon une étude du Cnesco de 2017, le tarif moyen, qui est fixé par les communes et varie en fonction du quotient familial, est de 3,30 euros en moyenne. Dans certaines communes, pour les familles les plus modestes, elle est gratuite.

Sans la cantine, difficile de manger sain pour peu cher

“C’est difficile d’avoir les enfants à la maison, au lieu de les faire manger à la cantine, où ils mangent de tout, c’est équilibré, raconte une mère de famille dans Libération. A la maison, comme on n’a pas de budget, ni vraiment le moral, on fait pas forcément équilibré, dit-elle encore. On mange des pâtes, des omelettes… Ils réclament : « Maman, c’est quand l’école ? » Je connais aussi des familles qui sautent le déjeuner.” Dans le Figaro, une autre mère confie : “On consomme deux fois plus, on grignote plus parce qu’on ne sort pas: ma fille prend un paquet de chips et va devant la télé. J’ai du mal à lui arracher des mains.”

En temps normal, cinq millions de personnes ont déjà recours à l’aide alimentaire. Et dans les structures comme le Secours populaire ou les Restos du coeur, les taux de fréquentations sont en nette augmentation.

Des initiatives solidaires

Heureusement, en plus des aides mises en place au niveau national (par la Caf notamment), des initiatives locales voient le jour :

  • A Bordeaux, puis à Lyon, des collectifs citoyens se sont montés pour venir en aide aux étudiants précaires et leur livrer des colis de produits de première nécessité ;
  • A Tours, les étudiants dans le besoin peuvent recevoir des bons d’achat de produits alimentaires et d’hygiène d’une valeur de 70 euros ;
  • A Marseille, des enseignants ont lancé une cagnotte en ligne pour aider les familles les plus en difficulté et le maire s’est engagé à financer un repas complet par jour et par enfant pour les 2 000 élèves qui mangent d’ordinaire gratuitement à la cantine ;
  • A Paris, la mairie a débloqué une aide de 3,5 millions d’euros pour aider les familles à accéder à “une alimentation de qualité” ;
  • En Meurthe-et-Moselle, des repas seront livrés gratuitement aux collégiens bénéficiant habituellement du tarif le plus bas à la cantine (50 centimes par repas)…

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