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Détresse sur les banques alimentaires

La grande précarité des associations d'aides alimentaires.

Détresse sur les banques alimentaires

Paru le 26 décembre 2011, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

La catastrophe a été évitée de justesse. Le 14 novembre dernier, les ministres de l’Agriculture au Conseil Européen ont annoncé la prolongation du PEAD (Programme Européen d’Aide Alimentaire aux plus Démunis), pour 2012 et 2013 sous certaines conditions. En septembre, cette aide, qui bénéficie à près de dix-huit millions de personnes en Europe, risquait d’être amputée des trois quarts en 2012. L’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, le Danemark et la Suède souhaitaient voir, en effet, ce type d’aide financé par les pays eux-mêmes.

51% des denrées viennent du PEAD

Du côté des associations qui font de l’aide alimentaire, un grand ouf de soulagement a été poussé. En France, quatre entités peuvent recevoir l’aide alimentaire européenne: les Restos du Coeur, le Secours Populaire, la Croix Rouge et les banques alimentaires qui fournissent les associations. Ainsi, en 2010, sur les 360 000 tonnes de denrées distribuées par les 240 banques alimentaires membres de la Fédération Européenne des Banques Alimentaires dans 21 pays d’Europe, 51% de la nourriture provenait du PEAD.

Lutte contre la faim

Si ce délai va donner aux associations un peu de temps pour trouver d’autres sources d’approvisionnement, la question de l’après 2013 reste entière. Privées de la contribution de l’Union Européenne, les différentes associations ne pourront plus assurer leur mission de lutte contre la faim, d’autant plus importantes en ces temps de crise économique et d’aggravation de la précarité sociale.

De plus en plus de précarité

Alors, elles s’organisent comme dans le département des Bouches du Rhône où un « collectif permanent de l’alimentation solidaire » (CPAS) a été officiellement créé. Les cinq associations réunies ont pour objectif de « travailler ensemble pour une meilleure efficacité », comme le souligne La Provence. « Un calendrier a été élaboré pour éviter que des associations se fassent concurrence en organisant des collectes au même endroit, au même moment. » Mais pour survivre et continuer d’assurer leur mission, les associations vont devoir mettre en commun leurs denrées. Pourquoi ne pas profiter des courses de Noel pour en profiter pour faire un don?

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