Parce qu’ils sont en voie de disparition, parce qu’ils appartiennent au patrimoine du pays ou parce qu’il s’agit de contrefaçon, certains souvenirs sont à proscrire.
Espèces végétales et animales
Coquillages et coraux, bijoux en ivoire ou en écaille de tortue, sacs à main en reptile, médicaments à base de corne de rhinocéros… Certains souvenirs, bien que facilement dénichables à l’étranger, sont issus d’espèces animales et végétales en danger. Les acheter peut exposer le touriste à une amende, voire une peine de prison. Pour y voir plus clair, le WWF a édité une brochure, accessible ici.
Patrimoine
Avis aux collectionneurs de pierre ou de pièces. Dans certains pays, notamment en Turquie, l’exportation de biens culturels et d’antiquité de plus d’une centaine d’années est strictement interdite. Outre la confiscation des objets en cause et une condamnation de prison, le touriste peut se voir interdit de sortir du territoire. Mieux vaut éviter d’acquérir ou d’emporter antiquités, pièces de monnaie anciennes ou fossiles.
Contrefaçon
L’importation et exportation de faux étant interdite depuis 1994, le touriste peut se voir confisquer ses achats et payer une amende équivalente à la vraie somme du produit contrefait acquis. En plus d’une qualité moindre, ces achats peuvent se révéler dangereux pour la santé.
Produits réglementés
Tabac et alcool sont soumis à des règles particulières. En effet, en Europe, les touristes peuvent ramener 5 cartouches et un nombre de litres bien précis pour chaque alcool. En dehors de l’UE, il existe une limitation pour le tabac, le café, l’alcool, le thé, les eaux de toilettes et les parfums, qui peut varier selon le pays d’origine. De plus, une franchise s’applique sur le total de la valeur des souvenirs. Si celle-ci est dépassée, le touriste s’expose à devoir payer des droits de douanes.