Mon Quotidien Autrement s’est entretenu avec Stéphanie Schwartzbrod, comédienne de théâtre et autrice de sept livres autour de la cuisine. Nous avons discuté du dernier en date, La cuisine de la consolation, paru en 2024 aux éditions Actes Sud. L’autrice y explore le lien que peut être la cuisine entre les vivants et leurs morts. Pour cela, elle livre différents témoignages, dont le sien.
C’est en sortant de la représentation d’Un sacre, une pièce de théâtre mise en scène par Lorraine de Sagazan, que Stéphanie Schwartzbrod a trouvé le thème de La cuisine de la consolation. Dans ce spectacle axé autour des rituels funéraires, l’histoire d’une femme marque particulièrement l’autrice.
Stéphanie Schwartzbrod nous a partagé cette première histoire et d’autres rencontres, son histoire personnelle aussi, qui mettent en lumière ce rôle de consolation que peut avoir la cuisine en matière de deuil. Elle aborde également dans son ouvrage l’importance de la cuisine dans les rites funéraires, quelles que soient les cultures. De la fête des morts au Mexique (Día de los Muertos), à O-bon, l’équivalent japonais, en passant par les coopératives funéraires françaises et les rituels funéraires en Géorgie, l’autrice nous fait découvrir les différentes manières de rendre hommage aux défunts.
La cuisine de la consolation, Actes sud, 2024 – 24 euros