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Le yoga des abeilles

Pour se ressourcer au plus près des ruches

Le yoga des abeilles

Paru le 13 septembre 2016, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

L’intitulé du stage interpelle : « Yoga des abeilles ». Son contenu refroidit un peu. Que diriez-vous si on vous annonçait que vous alliez dormir sous une tente, au coeur d’un rucher, ouvrir des ruches à mains nues et voir des centaines de butineuses se poser sur votre corps, voire votre visage ?

Chez Mon Quotidien Autrement, on s’est dit « Pourquoi pas ? Allez, on se lance, même pas peur ! ». Pour participer à ce stage peu commun, on se rend dans un petit village des Hautes-Pyrénées, Lahitte-Toupière. L’accueil nous met immédiatement dans le bain. On nous distribue un breuvage de bienvenue élaboré à partir de pollen, et une petite trousse de toilette garnie exclusivement de produits de la ruche : du dentifrice, au savon, en passant par la crème pour le corps. Durant ce séjour, il nous est déconseillé d’utiliser des cosmétiques industriels. Leur odeur perturberait les abeilles.

Une fois sur place, on remballe son téléphone. C’est la règle du jeu : durant trois jours, pas de coup de fil avant 19h30. Et progressivement, dans ce vaste jardin arboré, émaillé de ruches, comme coupé du monde, les soucis du quotidien et les obligations, qui en temps normal, nous obsèdent, s’évaporent.

De l’importance d’être zen

C’est l’une des conditions de ce stage, dont le but est tout de même d’approcher les abeilles de près. De très près ! Catherine Flurin, qui organise ces formations, l’explique d’entrée : pour pratiquer l’apiculture douce et donc s’avancer vers les ruches sans aucune protection, il faut être calme, capable d’être dans le moment présent et ne pas être distrait par ses préoccupations.

C’est donc à cet exercice -tout sauf désagréable- auquel on se plie durant les trois jours du stage. On s’adonne à des séances de méditation, assis dans l’herbe, suivant le son de la voix de Kate, une prof’ de yoga anglaise, à la chevelure turquoise. On se nourrit de repas frugaux. On dort sous de petites tentes, collées aux ruches.

Mais surtout, on fait connaissance avec les abeilles ! Une heure à peine après notre arrivée, on nous propose de poser notre main sur un essaim, qui s’est momentanément installé sur un petit arbre du jardin. Impressionnante entrée en matière ! Lorsqu’on enduit sa main de miel et la rapproche des abeilles, on constate alors avec étonnement, en voyant la première butineuse poser ses petites pattes sur notre peau, que l’expérience n’est pas si effrayante. Et même plutôt agréable. Étrange petit chatouillis.

Bain de miel et rencontres étonnantes

Ce n’est là que le début du séjour ! Parmi les autres activités prévues : (auto)-massages au miel, relaxation des paupières enduites de miel de lavande (ce qui aurait aussi des vertus sur la vue), immersion dans un bain au miel, au milieu du jardin (on saura donc désormais que les abeilles adorent l’eau miellée !)

Le dernier jour, on en vient même -est-on devenu complètement dingue ?- à s’allonger, enduit presque entièrement de miel, juste devant une ruche, la tête à dix centimètres de son entrée. On essaie aussi d’ouvrir une ruche, à main nue, sans aucune combinaison, ni enfumoir, pour admirer la folle activité des petits insectes dorés. Tout cela, en étant calme, détendu, loin des préoccupations du quotidien.

Les autres participants à ce stage un peu fou ont des parcours aussi surprenants que passionnants. L’un est un banquier en pleine reconversion. Son but, devenir naturopathe. L’autre est venu de Russie spécialement pour apprendre l’apiculture douce et ouvrir une école dans son pays. Un troisième a créé un musée de l’invisible. Une quatrième, souffrant d’une sclérose en plaque, a découvert les bienfaits de l’apithérapie pour soulager ses maux. D’autres, sont des apiculteurs en herbe souhaitant s’initier à une pratique plus respectueuse du monde qui les entoure. On en ressort relaxé, ressourcé et vidé. Tout à la fois. Et avec l’envie d’installer une ruche dans son jardin !

Le stage est organisé par l’entreprise Ballot-Flurin, fondée par Catherine Flurin, qui vend des produits (cosmétiques, alimentaires…) issus de la ruche et pratique l’apiculture douce. Il faut compter 1 000 euros pour les trois jours de stage. Plus de renseignements sur le site de Ballot-Flurin.

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