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Le placenta à toutes les sauces

Au Royaume-Uni, près de 4 000 femmes auraient mangé leur placenta ces cinq dernières années et il y a quelques mois à l'hôpital de Rennes ...

Le placenta à toutes les sauces

Paru le 2 juin 2015, modifié le 11 février 2021

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Un homme, interpellé par la police, pour avoir volé le placenta de sa femme, après l’accouchement : une scène digne d’un film comique. Elle a pourtant eu lieu, il y a quelques mois, à l’hôpital de Rennes.

Mais pourquoi dérober cet organe ? Ce vol saugrenu pourrait avoir un lien avec une tendance qui commence à faire des émules aux États-Unis : la placentophagie. Le fait de manger son placenta. Il est vrai que la plupart des mammifères le font.

Avant la naissance, cette bulle protectrice constitue une indispensable plate-forme d’échange entre la mère et son bébé, qui accède par ce biais au sang, à l’oxygène, aux nutriments, etc., dont il a besoin. Expulsé par le corps après l’accouchement, le placenta serait particulièrement riche en vitamines et protéines. Le consommer pourrait prévenir la dépression post-partum et favoriser la lactation ainsi qu’une récupération plus rapide.

Burger de placenta au menu

Il existe désormais des livres de recettes pour accommoder le placenta (qui signifie « gâteau », en latin) selon ses goûts : en burger, version tartare, voire en smoothies ! Plusieurs entreprises proposent également d’en faire des granules homéopathiques ou des gélules, après dessèchement et broyage.

Les raisons qui poussent ces nouvelles mamans à vouloir consommer leur placenta sont variées : « Les premières le font car elles sont dans l’instinct animalier, les deuxièmes pour le fun et le troisième groupe de mamans pour le support énergétique que cela représente : pour ces dernières, le placenta correspond à la nourriture originelle du bébé », explique une sage-femme libérale sur Doctissimo.

Récupérer son placenta : interdit en France

Pourtant, aucune étude ne prouve les soi-disant vertus du placenta. Et en France, cette pratique culinaire d’un nouveau genre n’est pas autorisée. En réalité, après expulsion du placenta, une femme n’en est plus légalement propriétaire. Il peut être utilisé à des fins médicales, à conditions que la mère ne s’y oppose pas. Il permet alors de s’assurer de la bonne santé du nouveau-né (examen anatomopathologique ou utilisation des membranes amniotiques pour une greffe, par exemple) ou est envoyé à des laboratoires de recherche. Pour cela, les établissements de santé doivent avoir reçu, au préalable, une autorisation du ministère de la Santé ou de l’Agence régionale de Santé (ARS).

Sinon, le placenta est considéré comme un déchet opératoire. Les hôpitaux et cliniques ont alors l’obligation (d’après le code de santé publique) de le collecter et de l’incinérer, sous peine de sanctions. C’est aussi vrai pour les accouchements à domicile.

Dans les faits, il semble que certaines maternités ou sages-femmes, pratiquant l’accouchement à domicile, acceptent parfois de remettre le placenta aux mamans qui le souhaitent.

Ailleurs dans le monde, il fait l’objet de traditions toutes autres. En Afrique, ou en Amérique latine, il est encore parfois enterré, ou brûlé, afin d’éloigner les mauvais esprits, ou au contraire, de s’en protéger, selon les coutumes.

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