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Le stress des plantes

Les plantes face au stress : les laisser vivre pour un meilleur jardin ?

Le stress des plantes

Paru le 19 mai 2015, modifié le 11 février 2021

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Les hommes et les animaux n’en ont pas le monopole. Les plantes aussi, subissent le stress et doivent faire face à des contraintes. Parfois, elles en profitent pour s’adapter et devenir plus résistantes.

Dans le domaine des végétaux, on distingue deux types de « pressions » : le stress biotique (provoqué par des champignons, des insectes, des bactéries…) et le stress abiotique (changement de température, manque d’eau, carence des sols…).

Qui a peur des grands méchants prédateurs ?

Dans le premier cas, les plantes tentent de répondre aux attaques. Certes, nous gardons tous en tête le souvenir d’une jardinière morte sur notre balcon, après l’agression d’un groupe de bestioles… Mais certains végétaux mettent en place des tactiques de survie. Ils peuvent bloquer le problème en « suicidant » les cellules touchées, ou en épaississant leur paroi, ou encore en produisant des composés organiques antimicrobiens, etc.

Et si le stress occasionne des mutations génétiques pour la survie, certains végétaux transmettent cela à leur descendance. Face aux pressions, les plantes se défendent.

Aucune raison toutefois pour les exposer de façon superflue. Comme pour l’être humain, point trop n’en faut. Carine Mayo, auteur du Guide de la permaculture au jardin, cherche à apporter aux cultures « beaucoup de douceur ». Sa tactique ? « En maintenant une grande diversité au jardin, les insectes vont être bien présents et réguler les prédateurs. »

Pas d’eau : elles s’adaptent

Concernant le stress abiotique, prenons l’exemple du manque d’eau. Souvent, un épisode de sécheresse tue la plante… Mais, dans certains cas, il augmente le rendement. Les végétaux déploient leurs racines afin de mieux puiser l’eau devenue rare. Lorsque des conditions favorables reviennent, ils auront donc la possibilité de mieux se développer.

D’autres plantes ont appris à tolérer cette sécheresse et se sont adaptées à travers les siècles. On pense au cactus, dont la croissance est très lente, mais qui survit dans des conditions extrêmes. Idem pour la rose de Jéricho, cette plante du désert qui peut résister à l’absence d’eau pendant plusieurs années. Repliée, elle se redéploie uniquement par temps favorable.

Mais ici encore, il faut laisser faire la nature – à petites doses. Carine Mayo conseille de recouvrir le sol de feuilles mortes, afin de limiter l’évaporation et, par conséquent, le stress hydrique. Tout simple.

Résultat ? Trop s’occuper des plantes, avec un arrosage minutieux, s’avère à la longue contre-productif. Lâchez du lest sans culpabilité et ne cultivez que des espèces qui se sentent bien chez vous.

Le jardin s’adapte. Au royaume du végétal, on n’a pas toujours besoin de l’humain.

 

 

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