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Ginks : pour sauver la planète, ne faites pas d’enfants

Mais qui sont ces femmes qui se font ligaturer les trompes pour protéger la planète ?

Ginks : pour sauver la planète, ne faites pas d'enfants

Paru le 25 novembre 2014, modifié le 11 février 2021

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

A l’heure où l’écologie affole la planète et où l’on se demande si l’on arrivera tous à se nourrir, les Ginks (Green Inclined, No Kids, engagement vert, pas d’enfants) ont choisi une solution radicale : ne pas faire d’enfants, tout bonnement. Qui sont ces femmes au combat aussi féministe qu’écologique ? Quels arguments se cachent derrière leur discours ?

« Renoncement énorme »

Indépendantes et dérangeantes, les Ginks chamboulent nos idées préconçues sur la maternité. Pour elles, les problèmes écologiques sont liés à la surpopulation. La planète doit faire face à un nombre de ressources limitées. Et pour gérer ces ressources, il est temps de freiner la natalité. Ni une, ni deux, elles ont choisi ne pas faire d’enfants. Ainsi, Lisa Hymas, éditorialiste du Huffington Post et instigatrice du mouvement, affiche fièrement son désir d’être « childfree ». Et encore Stefanie Iris Weiss (auteure du retentissant « Eco-sexe : Devenez écolo sous les draps et optez pour une vie amoureuse durable ») explique pourquoi elle renonce à avoir un enfant :

« Même s’il s’agit d’un renoncement énorme, on ne peut nier que la surpopulation contribue au changement climatique. J’ai donc pris la décision de ne pas ajouter un enfant de plus à cette planète. Avoir un enfant augmenterait mes émissions de gaz à effet de serre. J’adore les enfants, mais je préfère faire ce sacrifice.»

Démarche écologiste

Les écologistes ne mettent plus la surnatalité au premier plan de leurs préoccupations. Mais elle avait été dénoncée en 1974, dans le discours de René Dumont, candidat écolo à l’élection présidentielle. La France comptait « à peine » 53 millions d’habitants, et le monde 4 milliards. Qu’en penser aujourd’hui, alors que l’hexagone affiche 10 millions d’habitants de plus (+20%) et la planète 3 milliards (+75%) ? Il existe donc un véritable enjeu écologique de la surnatalité. Mais faut-il pour autant renoncer à avoir des enfants ?

Et engagement féministe

Le choix de cette stérilisation chirurgicale permanente est à la hauteur de l’engagement des Ginks les plus extrêmes, qui vont ainsi au bout de leurs valeurs. Des terroristes vertes? Pas seulement… 

Car derrière l’argument écologique, on trouve des préoccupations féministes communes à toutes les femmes d’aujourd’hui. Ne pas avoir d’enfant ne devrait pas être un problème, ni une honte. Mieux, ces femmes revendiquent le droit de ne pas avoir de vocation parentale, et de privilégier leur carrière professionnelle. Les Ginks peuvvent aussi se tourner vers les autres en ayant plus de temps libre. Parfait pour s’investir dans l’humanitaire. Quant à l’adoption, elle est pour les Ginks, le « fruit d’une décision plus réfléchie et plus consciente de la réalité dans laquelle nous vivons ».

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