Le 13 février, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a publié son rapport annuel sur le statut des ressources halieutiques débarquées par la pêche française hexagonale sur l’année 2022. La surpêche reste une réalité sur le territoire.
Pour répondre à la demande de plus en plus importante des consommateurs, l’industrie de la pêche a mis au point des techniques toujours plus efficaces et rentables économiquement. On parle de surpêche lorsque l’on pêche trop par rapport aux réserves de poissons disponibles. Progressivement, cela entraîne la réduction du nombre de prises, la diminution de la taille et de l’âge moyens des poissons pêchés, et ainsi la baisse du nombre de poissons en âge de reproduction. Et donc à terme, la disparition de certaines espèces.
La surpêche, toujours d’actualité en France métropolitaine
D’après l’Ifremer, en 2022, c’est 347 000 tonnes de poissons qui ont été débarqués dans l’Hexagone. Ces derniers ont été capturés dans le Nord-Est Atlantique et la Méditerranée par des pêcheurs français, et 20 % provenaient toujours de la surpêche. Dans cette proportion, on retrouve notamment le maquereau et la sardine. Sur la totalité des poissons débarqués, 56 % provenaient, quant à eux, d’une pêche durable. Une légère amélioration est notée par rapport à 2021, où la proportion était de 54 %. Mais le chiffre stagne tout de même depuis 2017.
En 2000, la part dans les débarquements français des populations estimées non surpêchées, donc en bon état ou reconstituables, ne représentait que 18%, alors qu’en 2022 elle était de 56%. La surpêche était alors la norme au début du siècle, on peut donc noter une amélioration flagrante sur les vingt dernières années.
Pourtant, dans le cadre de la Politique Commune de la Pêche, l’objectif européen était d’atteindre 100 % de populations pêchées au « rendement maximum durable » (RMD) d’ici à 2020. À travers le RMD, l’Union européenne désigne la quantité maximum de chaque espèce de poissons que l’on peut pêcher, et pose ainsi les limites nécessaires afin de préserver les fonds marins. Les derniers chiffres dévoilés par l’Ifremer sont donc loin d’être satisfaisants.
Les techniques à bannir sont nombreuses pour éteindre ce phénomène de surpêche : le chalut (immense filet jeté en mer tiré par un chalutier, pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres carrés), la drague (immense filet dédié à la pêche aux coquillages) ou la senne (filets en cercle ou en entonnoir) sont les principales. Mon Quotidien Autrement a élaboré un guide pratique vous permettant de connaître les techniques de pêche les plus responsables et de décoder ainsi les techniques de pêche les plus durables.
Bonjour,
Cette surpêche ou ces mauvaises pêches nous essayons de suivre vos conseils ! Mais que faire nous transmettons les informations. Nous sommes ss réponse ds ce mode de finances ou seul l’argent peut devenir supérieur à la vie. Des réponses svp? Merci 🍀 💚