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Sur les côtes bretonnes, des poulpes invasifs attaquent la biodiversité

Avec leurs huit bras à ventouses, ils prolifèrent d'une manière impressionnante.

Les poulpes deviennent invasifs sur les côtes bretonnes © Bernard Blanc CC BY-NC-SA 2.0

Paru le 27 septembre 2022, modifié le 26 mars 2023

Ecrit par Mathilde de Mon Quotidien Autrement

Leur déploiement est tentaculaire. Les poulpes, avec leurs huit bras à ventouses, prolifèrent d’une manière impressionnante sur les côtes du sud de la Bretagne depuis l’an dernier, faisant des heureux et des malheureux. Parmi les heureux, des pêcheurs qui se spécialisent, le poulpe se vendant bien auprès des restaurateurs et surtout à l’export, à plus de 10 euros le kilo.

Parmi les malheureux, leurs confrères et consœurs spécialisés dans les coquillages et crustacés : bulots, homards, langoustes, coquilles Saint-Jacques, tourteaux…. Et bien sûr, la biodiversité, les poulpes devenant une espèce invasive. Ceux-ci vont jusqu’à gober crabes et homards dans les casiers de pêche ou mangent les appâts pour les poissons.

Un phénomène sans doute lié au réchauffement climatique

À quoi ce phénomène est-il dû ? Sans doute au dérèglement climatique, qui entraîne une hausse de la température de l’eau. En 2016, une étude publiée dans la revue Current Biology estimait que le réchauffement climatique et celui de la température de l’eau des océans semblaient profiter aux céphalopodes comme les poulpes, les seiches et les calamars.

« Les céphalopodes sont très réactifs aux changements de température, a expliqué auprès de Reporterre Zoë Doubleday, directrice du laboratoire de recherche Maris de l’Université d’Australie du Sud et co-autrice de cette étude. Leur physiologie est dite plastique, c’est-à-dire qu’ils sont capables de changer la taille de leur corps, la rapidité à laquelle ils grandissent et l’âge auquel ils deviennent matures sexuellement pour s’adapter à leur environnement. Si les conditions sont meilleures, s’il fait plus chaud, s’il y a moins de prédateurs ou plus de nourriture, ils peuvent l’exploiter afin de se reproduire rapidement. »

Le lien de causalité avec le réchauffement climatique n’est pas encore clairement établi d’un point de vue scientifique, les variations du nombre d’individus pouvant être considérables d’une année sur l’autre. Parmi les autres causes avancées à la prolifération des poulpes est également mentionnée la surexploitation de leurs prédateurs, comme les requins  ou les thons.

Avis sur : Sur les côtes bretonnes, des poulpes invasifs attaquent la biodiversité

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