Et si vous vous la jouiez observatrice ou observateur naturaliste, le temps d’une heure, et en plus pour la bonne cause ? Comme chaque année, grâce à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et le Muséum national d’Histoire naturelle, vous pouvez compter des oiseaux au moment de leur période de reproduction.
Cela se passe le 24 et le 25 mai. Choisissez un jour, le samedi ou le dimanche, et un créneau d’une heure. Notez tous les oiseaux qui se posent dans votre jardin, sur votre balcon ou dans un parc public puis notez tout cela sur le site de l’Observatoire. Pas d’inquiétude, vous serez épaulé grâce à des conseils et des fiches d’identification. Car tout le monde ne connaît pas la différence entre un pigeon biset et un pigeon ramier, ou ne sait à quoi ressemble un roitelet huppé ou un bruant jaune. Et les confusions sont vite possibles ! Celles entre une fauvette à tête noire et une fauvette des jardins. Ou entre les différents pinsons et les bouvreuils.
Si vous êtes motivé, vous pouvez vous investir encore davantage en participant en dehors des deux comptages (l’un en hiver, l’autre au printemps). Il faut pour cela inscrire votre jardin sur le site… puis noter, n’importe quand, l’espèce et le nombre d’oiseaux vus. Vous pouvez vous inscrire sur l’événement posté sur Facebook, histoire d’avoir un rappel le moment voulu.
Enrichir nos connaissances en comptant les oiseaux est crucial, alors qu’ils sont en train de disparaître à vitesse grand V. Les populations se sont effondrées de 25 % en presque quarante ans. Et même de près de 60 % pour les espèces des milieux agricoles. La principale responsable : l’agriculture intensive, comme l’a montré cette étude publiée dans la revue scientifique Pnas.