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Doit-on blâmer les chats pour la disparition des oiseaux ?

On les aime nos matous, mais ils s’avèrent être de vrais prédateurs pour la faune sauvage. Il y a des solutions !

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Paru le 11 septembre 2018, modifié le 3 mai 2023

Ecrit par Elsa de Mon Quotidien Autrement

Côté pile, on a une mignonne petite bête, câline et ronronnante. Côté face, le même félin, tapi dans l’ombre, est prêt à bondir sur sa proie. Ainsi va la vie, me direz-vous. Le hic, c’est que les chats ne boulottent pas que des rats, ils aiment aussi les chauves-souris, les musaraignes, les grenouilles et… les oiseaux.

Dure nouvelle lorsqu’on sait qu’environ un tiers des oiseaux ont disparu des campagnes ces vingt dernières années, selon les observations du CNRS et du Muséum d’histoire naturelle... En cause ? L’intensification de l’agriculture, surtout. Mais pas que !

« La prédation importante des chats sur les animaux sauvages est un fait avéré », assure la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

Il est difficile, en France, de chiffrer les dégâts du chat. On sait tout de même qu’avec 13,5 millions d’individus – sans compter les chats errants – les minous sont de sacrés prédateurs en milieu urbain et périurbain.

Fanny Bastien, vétérinaire dans les Hautes-Alpes, nous en dit plus :

Qui sont les coupables, les chats domestiques ou les chats errants ?

Les chats sauvages posent moins de problème : ils sont livrées à eux-mêmes et donc soumis à la pression de la sélection naturelle – s’il y a moins de nourriture, leurs portées seront plus petites par exemple. Effectivement, ils mangent des oiseaux ou des écureuils… mais ils sont dans leur écosystème. Le problème arrive avec les chats mi sauvages mi domestiqués, nourris par des habitants et non stérilisés. Leurs populations ne font que grossir, et même nourris, ils vont tout de même chasser !

Même nourris, les chats chassent ?

Oui, c’est leur instinct. Regardez comme les chatons font semblant de se cacher avant de bondir sur tout ce qui passe. Ce sont des gestes de chasse. S’il s’agit d’une vraie proie, les chats finissent par l’attraper ! Même s’ils ne veulent pas la manger.

Les chats ont-ils des prédateurs ?

Eh bien, non. Les populations de chats s’auto-régulent… Sauf quand ils sont nourris par l’homme. Certaines municipalités agissent et financent des campagnes de stérilisation pour limiter les dégâts, notamment olfactifs.

Et les dégâts, ils en font aussi sur la biodiversité.

Oui. En France, ce n’est pas encore la catastrophe. Mais sur l’île de Kerguelen, un archipel français dans l’Océan Indien, c’est un gros souci. Les chats ont été introduits pour lutter contre la prolifération des rats – qui avaient eux-mêmes été introduits par l’homme, par mégarde. Puis ils sont devenus une espèce invasive, qui détruit la population d’oiseaux de mer par exemple. Et les autorités ont beaucoup de mal à enrayer le phénomène.

Si l’on revient à l’Hexagone : doit-on culpabiliser parce que notre chat se balade dans notre jardin ?

Rappelons que comparés à la destruction de l’habitat des espèces par l’humain, le chat ne peut pas être pointé du doigt ! Mais surtout, les chats domestiques sont souvent bien nourris et stérilisés, ce qui permet de réguler leur population. En revanche, ne pas les stériliser, ou nourrir des chats errants dans votre village, n’est pas une bonne idée pour le reste de la biodiversité.

Les conseils de la Ligue pour la protection des oiseaux :

  • Stérilisez votre chat
  • Nourrissez-le avec une alimentation variée
  • Évitez de le laisser sortir à la tombée de la nuit ou au petit matin
  • Aménagez votre jardin avec des nichoirs ou mangeoires pour oiseaux inaccessibles

Et cliquez-ici pour participer à l’enquête de science participative sur les relations proies/prédateurs des chats domestiques. Tout le monde peut participer !

Crédit photos Flickr Paul Kline et Leszek Kozlowski

Avis sur : Doit-on blâmer les chats pour la disparition des oiseaux ?

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Les commentaires :

non , les hommes sont à blâmer et surtout les chasseurs et les politiques. Nous sommes de no!mbreux bénévoles à aider ppur la stérilisation et autres comme moi la première. Mais je vois des personnes ui ne font pas stériliser leurts chats et qui sont des imbéciles. Mes animaux m’apportent beaucoup plus que tous les gens égoïstes et complètement cinglés, le monde devient pourri, seul l’argent compte sans s’occuper de l’avenir des descendants.

Bonjour BURFIN,
Merci pour votre commentaire. Comme nous l’expliquons dans l’article, les chats sont en effet loin d’être les seuls responsables. Mais la problématique est réelle et notre objectif était justement d’y sensibiliser nos lecteurs afin qu’ils continuent, notamment, à stériliser leur chat afin de réguler la population.

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