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Pour vivre heureux, vivons riche ?

L'argent fait-il vraiment le bonheur ?

Pour vivre heureux, vivons riche ?

Paru le 26 avril 2016, modifié le 2 avril 2023

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Qui n’a jamais eu envie de décrocher un boulot avec une paie exorbitante ? Si exorbitante qu’on pourrait s’offrir des vacances aux Bahamas, à Bali et en Islande, en l’espace de six mois… Et s’accorder une retraite très anticipée pour filer des jours heureux. Retour à la réalité ! A-t-on vraiment besoin du salaire d’un PDG du CAC 40 pour être heureux ?

Le dernier prix Nobel d’économie a sa petite idée sur la question. Selon Angus Deaton (l’as de l’éco, c’est lui !) le salaire annuel idéal est de 75 000 dollars par an. Soit environ 5 000 euros par mois. Au-delà de ce seuil, les accroissements de revenu ne s’accompagnent plus d’une hausse du bien-être. Dans ce cas, « une augmentation du revenu n’amène ni à ressentir du bonheur ni à être soulagé du malheur ou du stress, même si cette hausse des revenus continue à améliorer l’évaluation que les individus font de leur vie », écrit-il dans Proceeding of the National Academy of Sciences.

Trop riche pour que le bonheur augmente

Toutes les études semblent s’accorder sur le fait qu’à partir d’un certain seuil, les hausses de revenu n’apportent pas plus de bonheur. Les chercheurs ont par contre du mal à se mettre d’accord sur le seuil en question. Selon une étude de l’assureur Skandia International en 2010, le salaire idéal est de 125 000 euros par an. D’après une autre enquête, effectuée par la DREES (la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques en France) l’an dernier, il fallait gagner au minimum 1693 euros par mois (ou 3400 euros pour un couple) pour considérer vivre correctement et empocher 5 000 euros par mois pour être riche.

Les résultats varient aussi selon les pays. Selon Skandia International, le salaire parfait est de 210 000 euros à Dubaï, alors qu’il est de 175 000 euros à Singapour, 150 000 euros à Hong-Kong et de 90 000 euros en France.

Les questions sur la corrélation entre le montant des revenus et la satisfaction individuelle ne sont pas récentes. On appelle cela l’économie du bonheur ! Déjà dans les années 1970, l’économiste américain Richard Easterlin s’était penché sur le sujet. Il a d’ailleurs laissé son nom à un paradoxe qui affirme qu’une hausse du PIB ne se traduit pas nécessairement par une hausse du niveau de bien-être ressenti.

Gagner plus que son voisin pour être heureux

Des études ont par exemple montré que depuis les années 1950, les standards de vie ont augmenté aux États-Unis mais la population n’est pas plus heureuse pour autant. Ce paradoxe a deux causes principales. C’est un autre économiste, anglais cette fois-ci, qui les a mises en lumière. Son nom : Sir Richard Layard. D’après lui, l’enrichissement des sociétés s’accompagne d’autres évolutions, comme la hausse des inégalités ou de la criminalité, qui nuisent au bien-être.

Et surtout, le bonheur lié au revenu est relatif. L’important ne serait en fait pas d’avoir un revenu élevé dans l’absolu, mais d’avoir un salaire plus élevé que son voisin ou son collègue. Conséquence : si le revenu de tout le monde croît, le niveau de satisfaction individuelle augmente peu. Inversement, si le salaire de vos collègues directs est plus élevé que le vôtre, il y a de grandes chances pour que votre bonheur au travail décline. Plus les écarts sont grands, plus c’est vrai.

Les sous ne font pas tout

L’importance des revenus est d’ailleurs souvent surévaluée. D’autres facteurs contribuent au bonheur. Selon certains, notre âge pourrait avoir un rôle. On vous en avait déjà parlé ici.

D’après la Brookings Institution on a effectivement plus de chance d’être heureux quand on a des revenus confortables mais aussi si on est une femme, si on est marié(e), si on a fait des études, si on est en temps partiel volontaire, ou travailleur indépendant.

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