Bonjour à toutes et à tous,

Saviez-vous que la très grande majorité des fruits et légumes que vous achetez et consommez sont issus de semences hybrides F1, des semences créées en laboratoire et commercialisées par des multinationales comme Monsanto ou Syngenta ?

Quel est le problème exactement ? Eh bien, les maraîchers français ont l’obligation légale d’acheter des semences inscrites au « Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées ». Le hic, c’est que ce catalogue contient une infime minorité de semences paysannes, c’est-à-dire des semences librement reproductibles à la différence d’une semence créée en laboratoire.

Et en plus, les fruits, légumes ou fleurs qui résultent de ces très rares semences paysannes inscrites au catalogue ne peuvent être commercialisés qu’en toute petite quantité.

En juin 2020, petite victoire : la loi française autorise désormais la vente ou l’échange de semences paysannes au grand public. Mais toujours pas aux agriculteurs !

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« Je n’arrive pas à comprendre comment on a pu se faire spolier ce droit de planter ce que la nature nous a donné », déclarait, furax, le chef étoilé Olivier Roellinger, à Élise Lucet il y a deux ans.  Les semences sont totalement privatisées. Cela veut dire que le vivant devient artificiel. Ils se sont appropriés le vivant végétal », continuait le cuisinier dans Cash Investigation.

Pour bien comprendre comment fonctionne la commercialisation des semences et donc l’origine de nos fruits et légumes, lisez notre article.

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