Bonjour à toutes et à tous,

A eux quatre, ils sont responsables de 90 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France : le transport (30 %), l’agriculture (20 %), l’industrie (20 %) et le bâtiment (20 %).

Et six sous-secteurs sont, à eux seuls, responsables de la moitié des émissions de GES du pays selon le Centre technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) : les véhicules particuliers diesel (11,7 %) ; l’habitat résidentiel (chauffage…, 10,9 %) ; le bâtiment tertiaire (chauffage, réfrigération…, 7,8 %) ; l’élevage bovin (7,7 %) ; les poids lourds diesel (6,4 %) et les véhicules utilitaires légers diesel (5,4 %).

Globalement, les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse ces dernières années : – 4 % en 2018, -1 % en 2019 et on peut s’attendre à une nouvelle baisse en 2020, en raison notamment de la mise à l’arrêt de l’économie due à la crise sanitaire.

Des efforts qui restent cependant encore insuffisants pour espérer respecter les engagements pris à l’occasion de l’accord de Paris, note le Citepa.

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Nos choix de consommation, nos changements de comportement au quotidien peuvent sérieusement peser dans la balance mais ce ne sera pas suffisant.

Il y a urgence à ce que les états investissent. La cour des comptes, l’Insee ont évalué les montants à mettre sur la table.

La crise sanitaire a montré que les banques centrales et les gouvernements pouvaient débloquer des sommes énormes pour soutenir des secteurs en crise.

Il est maintenant absolument nécessaire d’investir de manière très conséquente dans un plan écologique de grande ampleur qui non seulement améliorera notre qualité de vie mais permettra de créer une nouvelle dynamique pour les générations à venir.

Malheureusement, la loi climat et résilience, dont l’examen par l’Assemblée nationale a démarré le 29 mars, ne va pas du tout assez loin. On vous explique pourquoi un peu plus bas.