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Entretien

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Ateliers « Nature et coopération », pour aborder le travail autrement

« On peut s’appuyer sur la nature pour mieux travailler ensemble. »

Hortense Noiret (à droite) avec les deux autres cofondateurs des ateliers « Nature et coopération » - Photo personnelle

Paru le 7 février 2023

Ecrit par Mathilde de Mon Quotidien Autrement

Relier l’univers du travail à celui de la nature, c’est le pari entrepris par Hortense Noiret, 52 ans, cofondatrice des ateliers « Nature et coopération ». Spécialiste de la qualité de vie au travail, elle explique à Mon Quotidien Autrement comment elle s’appuie sur la nature pour renouveler l’imaginaire du travail. 

Quel est votre parcours ?

Avocate de formation, j’ai travaillé 20 ans à France Télévisions, dont 10 ans en tant que responsable de qualité de vie au travail. Il m’est apparu nécessaire d’échanger avec les managers et d’amener leur équipe à vivre autrement dans l’entreprise. À aller vers quelque chose qui développe leur créativité. Je me suis rendue compte qu’une espèce de lassitude s’était développée, encore plus après le Covid. On sentait que les équipes avaient besoin de quelque chose de nouveau. Un besoin de nature et de choses plus authentiques ressortait.
Avec ces idées en tête, j’ai quitté France Télévisions l’an dernier et j’ai monté ma propre entreprise, Kali QVT, un cabinet de conseils en qualité de vie au travail. Je fais des ateliers ou des conférences sur plein de sujets : déconnexion, intergénération, harcèlement moral, agissements sexistes… Je voulais aussi proposer quelque chose faisant converger la qualité de vie au travail et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). J’ai ainsi élaboré des ateliers « Nature et coopération » avec une naturopathe, Estelle Becuwe, et un psychologue, Pierre Félix.

Comment définissez-vous la « qualité de vie au travail » et à quoi sert ce concept ?

Je la définis surtout par ce que ce n’est pas : un baby-foot, des petites fleurs ou du développement personnel, même si tout ça est important. Dans la qualité de vie au travail, il y a trois axes : les relations de travail, les conditions de travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Il n’y a pas de qualité de vie au travail si tu produis quelque chose qui ne te convainc pas, dans lequel tu ne crois pas. Il n’y a pas de qualité de vie au travail non plus si tes relations avec tes managers et tes collègues sont mauvaises ou si les locaux dans lesquels tu travailles sont lugubres ou mal équipés. La qualité de vie au travail est partout. Ce n’est pas que le domaine des grosses entreprises.

Comment peut-on lier la notion de travail à celles de nature et de coopération ? 

Je pense qu’on peut s’appuyer sur la nature et utiliser son intelligence pour mieux travailler ensemble. Dans la nature, on voit qu’il y a des complémentarités qui se mettent en place. C’est le principe sur lequel repose la permaculture : même s’il y a des espèces très différentes, il va se nouer une alliance entre la courgette, le maïs et les tomates et cela va engendrer de super résultats. Chacune prend ce dont elle a besoin sans desservir l’autre, le maïs va donner de l’ombre à la tomate, va permettre à la courgette de s’enrouler… Dans une équipe au travail, c’est un peu la même chose. Il y a des personnes très différentes et en même temps, elles vont être complémentaires : il y aura celui qui est très coopératif, celui qui a besoin d’un cadre hyper clair et celui qui a une vision… C’est comme ça que l’équipe va gagner en performance.

Que peut-on trouver au sein des ateliers « Nature et coopération » que vous avez créés ?

Ces ateliers peuvent être organisés hors les murs ou dans l’entreprise. On propose trois versions, qu’on peut adapter en fonction des besoins. Une « capsule clairière » d’une heure et demie qui permet surtout de faire de la sensibilisation. Un atelier de trois heures où on a plus le temps d’évoquer les besoins de chacun et les moyens de trouver de la complémentarité. Ou encore un séminaire d’un ou deux jours sur la qualité de vie au travail avec un atelier de trois heures compris dedans. Quand on est proche d’un espace naturel, d’un jardin public ou d’une forêt, on peut faire une partie de l’atelier à l’extérieur, avant de rentrer pour faire le point.

Au cours des ateliers, on utilise des métaphores basées sur la nature. Un arbre torturé, vieux et très haut, va apporter de l’ombre et permettre à un jeune arbre de s’épanouir. Le réseau des champignons permet d’expliquer qu’en entreprise, il y a plein de connexions souterraines qu’on ne voit pas tout de suite, mais qui permettent de faire avancer un projet. Cela permet d’aborder des notions de manière moins superficielle et aux équipes de trouver du sens au travail et de se réengager.

Site internet : https://www.kaliqvt.com/

Mail pour les ateliers : contact@nature-cooperation.fr

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