Le ski vert ? ça n’existe pas encore. Pour construire des équipements solides, fiables et performants, les constructeurs utilisent des technologies et des matériaux non biodégradables, et difficilement recyclables. Ce n’est quand même pas une raison pour culpabiliser d’aller batifoler dans la poudreuse, d’autant que les stations de ski font, elles, des efforts, pour adopter un comportement responsable. En réalité, il y a bien des façons de skier responsable.
Choisir ses skis
Bon d’accord tous les skis aujourd’hui ne sont pas forcément recyclables. Et même si ce n’est pas ce qu’on demande en premier lieu à un ski, on peut contourner le problème assez facilement en louant ou en achetant du matériel d’occasion. Une paire de ski pour 10 personnes plutôt que 10 paires de ski pour une semaine de glisse par an, c’est toujours ça de gagné ! Un coup d’œil sur Ebay, rubrique Sports d’hiver, suffira à vous convaincre de la richesse de l’offre.
De leurs côtés, les fabricants s’engagent eux aussi sur la voie du ski « vert ». On notera par exemple l’engagement, dès 2007, de la marque Dynastar aux côtés de la ville de Chamonix pour la protection du Mont Blanc. Ou encore la réflexion poussée de la marque Rossignol qui a spécialement conçu « Attraxion Echo », un ski féminin « eco-friendly ».
Choisir son école de ski
Certaines s’engagent à fond, à l’image d’Ecoriders (Les Houches, Haute-Savoie). On vous demandera de grouper vos déplacements. On vous proposera des hôtels « responsables ». On vous conseillera sur le choix de vos équipements. Transports en communs jusqu’aux spots de glisse et sous les skis… du fart biodégradable ! On apprécie l’innovation, mais on regrette que le coût général des prestations ne soit pas accessible au commun des skieurs.
Choisir sa tenue
Vaste sujet ! Là encore, le réflexe Ebay Priceminister , notamment quand il s’agit de vêtements d’enfants, très peu portés, très peu usés. Et puis si vous faites partie de ceux qui aiment acheter neuf, vous pourrez toujours vérifier l’éco compatibilité de votre équipement grâce à l’Eco Guide du matériel de montagne édité par l’association mountain-riders.