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Comment s’y retrouver dans les disciplines dites de « médecine douce » ?

crédits : silviarita - pixabay

Paru le 15 février 2022, modifié le 2 avril 2023

Ecrit par Mathieu

Naturopathie, phytothérapie, kinésiologie… Les disciplines et les pratiques en médecine douce sont nombreuses et on peut parfois s’y perdre. On vous a donc préparé un guide pour y voir plus clair dans ces notions savantes.

 Notez que ces pratiques ne remplacent pas une consultation chez un médecin généraliste ou spécialiste en qui vous avez confiance et ouvert (e) aux médecines douces et alternatives. Avant de se diriger vers les soins alternatifs, c’est mieux d’avoir un avis médical.

La naturopathie

Quand on pense naturopathie, on se limite parfois à l’usage d’huiles essentielles ou de crèmes naturelles. Mais la discipline est bien plus vaste que ça. Selon l’OMS, il s’agit d’un “ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques.” Ainsi, la plupart des pratiques détaillées dans cette liste peuvent être considérées comme des composantes de la naturopathie.

En résumé, c’est une discipline qui vise à se sentir mieux et à calmer certains symptômes sans usage de médicament. De nombreux naturopathes affirment qu’il ne faut pas opposer médecine alternative et médecine conventionnelle. Parfois l’une peut se substituer à l’autre et parfois elles peuvent agir en complémentarité.

La médecine douce par les plantes

  • la phytothérapie : c’est l’usage des bienfaits des plantes à des fins thérapeutiques, qui s’appuie sur l’étude des plantes (la phytologie). On les prend sous forme séchée, en tisane…
  • l’aromathérapie : c’est le soin par les huiles essentielles, en diffusion, en application, ou en ingestion.
  • la gemmothérapie : il s’agit d’utiliser les tissus embryonnaires des plantes – les bourgeons – pour soigner. En gemmothérapie, on considère qu’un bourgeon contient toute l’énergie vitale de la plante, et que le corps humain peut en bénéficier.
  • la phytonutrition: on trouve peu de définitions de cette pratique plus obscure. Il s’agit de rétablir l’équilibre de l’organisme et de prévenir les pathologies par une alimentation végétale.
  • la florithérapie : théorisée par Edward Bach au début du XXè siècle, cette discipline propose d’associer à chaque émotion une fleur qui pourrait aider à la gérer sous forme d’élixir. Par exemple, la moutarde aiderait à sortir de la mélancolie, et la gentiane lutterait contre le découragement. 

La médecine douce par l’alimentation

  • la nutrithérapie : c’est tout simplement le soin par l’alimentation. La pratiquer revient à manger équilibré, ou à favoriser ou éviter certains aliments en fonction de sa pathologie. Dans ce cas-là, on se fait accompagner par un diététicien, ou une diététicienne.
  • l’oligothérapie : c’est la prévention de certaines pathologies par l’ingestion d’éléments minéraux (aluminium, or, magnésium), chacun répondant à un besoin précis. On les prend en général en compléments alimentaires, sous forme d’ampoule. À ne pas confondre avec la lithothérapie, qui utilise les énergies que dégageraient les pierres précieuses, sans ingestion.

La médecine douce par la respiration et la maîtrise de soi

  • la pneumologie : à ne pas confondre avec la spécialité médicale du même nom. En naturopathie, la pneumologie correspond à la gestion de la respiration pour évacuer les tensions. On la retrouve notamment dans la pratique du yoga. Elle se pratique seul ou à l’aide d’un bol d’air Jacquier par exemple.
  • la sophrologie : plus proche du développement personnel que de la médecine, la sophrologie vise à trouver la sérénité par des exercices de respiration, de concentration et de détente corporelle. Elle peut consister en un travail sur les images, la parole ou les pensées, dans le but d’harmoniser corps et esprit. Elle se pratique en séance avec un ou une spécialiste, mais certains exercices sont faciles à réaliser seul.

La médecine douce par la manipulation corporelle

  • la biokinésie : on l’appelle aussi “gymnastique des organes”. Elle consiste en un massage visant à faire mieux fonctionner les organes. On l’utilise notamment pour la gestion du stress et les troubles digestifs.
  • la kinésiologie : sorte de chiropractie des émotions, elle prend en charge la gestion du stress et la libération des tensions émotionnelles par la manipulation corporelle. Elle est pratiquée par des professionnels. 
  • l’ostéopathie : elle agit par manipulation des muscles, du squelette et des organes. Elle repose sur le concept d’unité fonctionnelle de l’être humain selon lequel toutes les parties sont reliées entre elles. Rien d’étonnant donc à se faire manipuler la nuque pour libérer une tension dans le bas du dos. À distinguer de la kinésithérapie, qui ne propose pas cette approche globale et vise plutôt à redonner au corps ses capacités fonctionnelles localement, dans le cadre d’une rééducation par exemple.
  • la réflexologie : cette pratique issue de la médecine chinoise a pour but de libérer les capacités d’autoguérison du corps. Elle se pratique par pression sur des points précis, censés communiquer avec les organes par le système nerveux. Il n’y a pas de fondement scientifique précis derrière la réflexologie, mais on peut simplement y voir un moyen de se détendre.
  • la fasciathérapie : comme son nom l’indique, elle intervient sur les fascias. Ce sont de fines membranes qui enveloppent et maintiennent ensemble muscles, os, artères et organes. Par un massage spécifique, on peut les rendre plus souples, les détendre et soulager ainsi certaines douleurs.
  • l’hydrothérapie : c’est le soin par l’application d’eau sous toutes ses formes. Eau chaude, eau froide, vapeur, en bain, en jet… À chaque forme d’eau correspond un ou plusieurs bienfaits.

 

 

Carte de réflexologie plantaire
Carte de réflexologie plantaire

 

 

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