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L’apnée du sommeil : et si vous étiez concerné ?

Ces arrêts de la respiration passent souvent inaperçus.

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Paru le 10 avril 2018, modifié le 11 février 2021

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Vous avez l’impression de roupiller chaque nuit à poings fermés et pourtant, vous êtes sans cesse épuisé ? Et si, sans le savoir, vous étiez concerné par l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil, kézako ?

C’est lorsque votre respiration s’interrompt ou diminue pendant que vous dormez. Il s’agit de pauses de 10 à 30 secondes. Elles peuvent même être encore bien plus longues et survenir jusqu’à une centaine de fois par nuit. Elles sont dues à des obstructions des conduits respiratoires dans l’arrière-gorge.

Résultat, vous manquez de sommeil réparateur. Vous vous réveillé fatigué, somnolant, votre concentration et votre mémoire vous font défaut, vous êtes irritable, votre libido peut aussi en prendre un coup.

On ne s’en rend pas forcément compte !

On compte tout de même 700 000 personnes diagnostiquées en France. Mais ce chiffre serait bien plus élevé, car souvent, on n’est pas conscient de ses apnées.

Voici donc quelques indices pour vous aider à déterminer si vous êtes concerné :

  • une fatigue anormale, qui s’accompagne de somnolence
  • des ronflements (40% des ronfleurs font des apnées du sommeil)
  • un sommeil fragmenté, entrecoupé d’éveils ou de micro-éveils
  • des sueurs ….

Les personnes les plus touchées sont celles en surpoids, ou souffrant d’anomalies anatomiques faciales ou oto-rhino-laryngologiques. Les hommes sont davantage concernés. Et le mode de vie peut également jouer (la consommation d’alcool ou de cigarettes par exemple).

Comment se fait-on diagnostiquer ?

  • Les objets connectés

Ils sont nombreux à avoir fait leur apparition ces dernières années, comme  le traqueur de sommeil Aura de Withings, Fitbit Charge HR et  bien d’autres. Ces capteurs à glisser entre le matelas et les draps enregistrent une multitudes de données liées au sommeil. Ils pourront être utiles pour donner des indications sur la qualité de votre sommeil et un risque d’apnée. Néanmoins, ce ne sont pas de réels outils de diagnostic.

  • La polygraphie ventilatoire nocturne

Après une visite chez un médecin, généraliste, ORL ou somnologue, vous pouvez réaliser cet examen chez vous, en ambulatoire, avec un appareil mobile. Vous êtes équipé de capteurs sur le cou, les doigts, l’abdomen et parfois le nez, qui permettent de mesurer votre pouls, vos ronflements, votre flux aérien, les efforts respiratoires… Les informations collectées pendant au moins 6 heures de sommeil seront analysées ultérieurement par le médecin à l’aide d’un logiciel sur ordinateur.

  • La polysomnographie

Si la polygraphie n’est pas concluante, le médecin peut vous prescrire une polysomnographie. Cette fois-ci, il faut vous déplacer dans un service spécialisé et passer une nuit dans une chambre spécialement équipée. Cet examen permet d’enregistrer plus de paramètres (données cardiaques, musculaires, cérébrales, respiratoires) et permettra un diagnostic plus précis. L’objectif est d’étudier le sommeil sur un plan physiologique.

Comment la soigner ?

Le médecin vous conseillera de porter un masque pendant la nuit, relié à un appareil qui insuffle de l’air dans vos voies respiratoires, et si nécessaire y apporte de l’humidité. Certes, vous ne serez pas sous votre plus beau jour, mais, vos voies respiratoires ouvertes, finis ronflement, réveil en sursaut, et fatigue inexpliquée. Ce dispositif présente enfin l’immense avantage d’éloigner le risque de l’arrêt cardiaque dû à l’apnée du sommeil. Derniers bons points : l’appareil n’est pas encombrant, il n’est pas bruyant et vous pouvez l’emporter facilement en voyage.

Avis sur : L’apnée du sommeil : et si vous étiez concerné ?

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