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Le sapin synthétique, une fausse bonne idée écolo

Des conseils pour bien choisir son sapin.

Les sapins synthétiques sont issus de la pétrochimie. Crédits Freepik

Paru le 12 novembre 2024

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

A l’approche de Noël, une question vient une nouvelle fois nous tarauder : quel sapin choisir ? L’objectif : limiter notre impact sur l’environnement, sans rogner sur l’ambiance des fêtes de fin d’année. Régulièrement, on entend qu’un sapin synthétique serait plus écolo qu’un naturel, car il permet, notamment, d’éviter la coupe d’arbres. Nous avons voulu vérifier.

En réalité, on ne regorge pas d’informations en la matière. La seule étude réellement pertinente sur le sujet est québécoise et remonte à 2009. Le cabinet d’études Ellipsos a analysé le cycle de vie d’un arbre naturel (planté à 150 km du lieu d’achat, Montréal) et d’un arbre artificiel (fabriqué en Chine, expédié en bateau puis en train et conservé pendant 6 ans). Résultat : un sapin naturel émet en moyenne 3,1 kg de CO₂ par an, alors qu’un sapin artificiel en émet 8,1 kg.

Comme le souligne l’Ademe, les sapins artificiels, qui sont, dans leur grande majorité, manufacturé en Chine et fabriqué en plastique, n’ont d’intérêt que s’ils sont conservés très longtemps. Au moins 20 ans. Or, un sapin en plastique est renouvelé en moyenne tous les 6 ans.

Le sapin naturel, écolo sous condition

Mieux vaudrait donc opter pour un sapin naturel. Ils ont l’avantage de stocker du carbone lorsqu’ils poussent. Et contrairement aux idées reçues, acheter un sapin naturel ne contribue pas à la déforestation. Ces arbres sont en effet « cultivés spécialement pour l’occasion sur des parcelles dédiées », rappelle l’Ademe. « Les sapins de Noël forment une culture. Ils ont une durée de vie de 10 ans, donc il faut les retirer au bout de 10 ans. On ne les prélève pas tous la même année et chaque sapin est ensuite remplacé par une nouvelle plantation» explique Frédéric Naudet, président de l’Association française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN), sur Le Figaro.

Plus de 80 % des Français préfèrent d’ailleurs acheter des sapins naturels. Pour autant, tous ne se valent pas.

Gare à la provenance. Pour limiter l’impact environnemental du transport privilégier les sapins français. Huit sapins sur dix proviennent aujourd’hui de l’Hexagone.

Préférez les bio. Ils sont encore rares, le nombre de producteurs en France restant réduit. 99 % des sapins vendus sont cultivés avec des produits phytosanitaires, selon l’association des sapins bio de France.

Attention à la fin de vie. Ne jetez pas votre sapin à la poubelle. Il peut être recyclé. De nombreux points de collecte sont proposés par les collectivités. Il est aussi possible de lui offrir une seconde vie chez soi en le réduisant en copeaux de bois pour pailler le jardin par exemple. Ou encore en le replantant s’il s’agit d’un arbre en pot.

Des labels pour aiguiller le choix

Pour vous guider, il existe plusieurs labels.

  • Le label Fleurs de France. ll garantit que le sapin a été cultivé en France. Ce dernier doit également être âgé d’au moins sept ans quand on le coupe. Et le producteur doit posséder une « certification éco-environnementale »  (Plante bleue, MPS  -Milieu Programma Sierteelt-, Agriculture biologique).
  • Plante Bleue. Il rassemble des horticulteurs et des pépiniéristes engagés dans une démarche de production respectueuse de l’environnement, selon un cahier des charges.
  • Le label MPS. Il évalue l’impact environnemental des productions, en prenant en compte les consommations d’engrais, d’énergie, d’eau, de produits de protections des récoltes (insecticide, fongicide, herbicide…), la consommation de CO2 de la production…
  • Le label Max Havelaar. Il garantit que la culture respecte les droits des travailleurs et que lors de la production, les fertilisants et pesticides sont limités. La consommation d’eau est également réduite et la biodiversité protégée.
  • AB. Il permet d’identifier les produits issus de l’Agriculture Biologique

A noter que depuis plusieurs années, des sapins recouverts de neige artificielle, ou encore colorés en bleu, vert, ou rouge sont proposés à la vente. Recouverts de produits chimiques, ces arbres ne pourront pas être compostés ou broyés une fois les fêtes de Noël passées. A éviter, donc.

Le sapin en bois, une autre bonne alternative au sapin synthétique

Vous pouvez bien sûr également opter pour des sapins en bois. Il en existe de plus en plus et certains sont certifiés PEFC ou FSC. Ce qui indique qu’ils sont fabriqués à partir d’un bois issu de forêts gérées de façon durable.

Et pourquoi ne pas fabriquer vous-même votre propre sapin, à partir de branches ou encore de palettes.

Avis sur : Le sapin synthétique, une fausse bonne idée écolo

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