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Les Jeux Olympiques se mettent au vert

Des Auvergnats chauffent la piscine olympique de Londres avec une chaudière à biomasse. Zoom sur un chauffage écolo en plein boom.

Les JO se mettent au vert

Paru le 31 juillet 2012, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Une chaudière biomasse… Un nom étrange pour un procédé pourtant fort simple : se chauffer en brûlant du bois. Même les Jeux Olympiques de Londres s’y sont mis ! Le village olympique, avec ses douches, sa piscine et les logements des athlètes, va être en partie chauffé par une chaudière de 100 tonnes, d’une puissance de 3 mega watt. Une énergie écolo et… française. C’est Compte-R, une entreprise basée à Arlanc, petite ville du Puy de Dôme, qui a assuré la conception, la fabrication et l’installation de l’énorme chaudière. Les JO, c’est un incroyable coup de projecteur sur un mode de chauffage vert déjà en plein développement.

Les chaudières qui respectent l’environnement

Et pour cause, une chaudière à biomasse fait feu de tout bois, comme l’explique Dominique Compte, patron de l’entreprise. « La biomasse, c’est tous les déchets du bois, comme l’écorce, la sciure, les plaquettes… Mais on peut aussi utiliser des résidus agricoles, comme des rafles de maïs, des bottes de paille, des fonds de silos », et même des noyaux d’abricots. « On brûle du bois, ce qui produit du CO2, mais pour pousser dans la nature, le bois a besoin de CO2. C’est ce qu’on appelle un cycle neutre. Alors qu’avec l’énergie fossile, le CO2 est simplement rejeté dans la nature« , continue le PDG. Par ailleurs, l’autre atout primordial des chaudières biomasse est que les matériaux poussent sur le sol français, nul besoin donc de les acheminer. L’entreprise a installé nombre de ses chaudières près des industries du bois, qui recyclent donc leurs propres déchets. « Ça permet d’éviter d’alourdir notre dette en commerce extérieur« , conclut donc Dominique Compte.

Des grandes villes déjà équipées

La société auvergnate existe depuis 1887 – elle fabriquait alors des roues pour les moulins – et produit des chaudières depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle a déjà équipé de grosses industries, comme Michelin, Yves Rocher ou Mobalpa, ou des collectivités territoriales. Ainsi, les villes de Saint-Etienne, Nantes ou Bourges sont déjà en partie chauffées par Compte R. Mais c’est aussi un procédé qui convient tout à fait aux particuliers. « Malgré son prix d’achat plus élevé en apparence que les autres biocombustibles, le prix final de l’énergie est souvent avantageux pour qui veut bien faire le calcul. Le comparatif, dont on peut s’amuser à faire varier les valeurs, montre que, hors investissement, le granulé est actuellement, avec la plaquette, l’énergie la moins chère du marché« , peut-on lire sur Bioénergie International, un portail d’informations sur les bioénergies. Pensez-y si vous hésitez sur un mode de chauffage pour votre maison !

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