C’est à Saint-Pierreville, petit village ardéchois perché à 500 m d’altitude loin de toute agglomération, que se niche Ardelaine. Tout part d’une bande de copains qui décident de remonter un village en ruine, avant de tomber sur une filature de laine, en ruine elle-aussi, la dernière de la région. C’était il y a trente ans. Aujourd’hui, l’entreprise est une Scop, coopérative de production, qui emploie plus de quarante salariés. Elle propose des vêtements en laine, des matelas, et… des couettes, donc.
Alors oui, c’est de la laine 100% naturelle, non traitée, lavée au savon biodégradable, qui provient de quelques trois cents éleveurs de la région. La housse, elle, vient d’Egypte et est en coton bio. Oui, ils contrôlent tout, de la tonte à la confection, et certes, le prix est étonnamment bas pour une production de cette qualité (moins de 100 euros). Mais ce qui rend vraiment ces couettes incontournables, ce sont les petits moutons qui les décorent.
L’avantage d’une couette en laine, c’est son pouvoir isolant bien sûr, mais aussi qu’elle régule l’humidité, puisque la fibre, très frisée, est formée de petites cavités. Ces deux qualités donnent ce côté enveloppant et douillet d’une nuit sous couette en laine… Couette que vous pouvez garder dix ans, et qui est en plus autonettoyante: il suffit de l’aérer.
Prix : 99 euros pour une couette de 500g, à acheter sur leur boutique