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Les nanoparticules, quel danger ?

Ces minuscules particules qui empoisonnent discrètement notre quotidien.

Les nanoparticules ont progressivement envahi notre quotidien.

Paru le 20 novembre 2018, modifié le 12 mars 2023

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Les nanoparticules, qu’est-ce que c’est ?

Ce sont de toutes petites particules de moins de 100 nanomètres. 50 000 fois plus petites qu’un cheveu. Plus grandes qu’un atome, mais plus petites qu’une cellule. On en distingue trois types:

  • Les naturelles. Elles existent depuis toujours dans la nature et sont produites par l’action volcanique ou la photosynthèse par exemple.
  • Les polluantes. Elles sont produites par l’homme via combustion : feu, gaz d’échappement des véhicules…
  • Les artificielles. Elles sont fabriquées industriellement pour conférer aux produits des caractéristiques spécifiques.

Leur taille est leur point commun, mais il existe autant de nanoparticules que de matériaux et chacune a ses propres caractéristiques.

Où les trouve-t-on ?

Partout, ou presque. Dans l’électronique, l’automobile, l’agroalimentaire, la pharmaceutique, la cosmétique, le textile, l’optique. Le dioxyde de titane sert par exemple à rendre les bonbons brillants. Le dioxyde de silicium est utilisé comme anti-agglomérant dans le sucre. Le dioxyde de titane combiné à l’oxyde de zinc rend la crème solaire transparente. La silice donne plus de résistance aux pneus. Le nano-argent est un anti-bactérien et un anti-transpirant que l’on intègre dans les chaussettes, les vêtements de sport, les sous-vêtements, les sparadraps, les peluches.

Pourquoi sont-elles dangereuses ?

On connaît en réalité très mal l’impact des nanoparticules sur la santé. Elles ne sont utilisées que depuis les années 1990 dans l’industrie, et la recherche est à la traîne. Mais leur petite taille inquiète. Elles peuvent en effet traverser nos barrières biologiques sans difficulté et pénétrer notre organisme lorsqu’on les respire, ingère ou quand on s’applique une substance sur la peau. En plus, les matériaux peuvent avoir des propriétés différentes quand leur taille change. L’aluminium, habituellement inerte, devient par exemple explosif, sous forme de nanoparticule.
Par ailleurs, l’INRA a montré en 2017 la toxicité du dioxyde de titane E171, nanoparticule très présente dans nos aliments, sur les rats. Cette dernière avait pénétré la paroi intestinale des rats exposés pendant 100 jours à l’additif, ce qui avait provoqué une baisse de leur système immunitaire. 40 % d’entre eux avaient développé des lésions précancéreuses du colon. On ne peut pas directement extrapoler ces résultats à l’homme, mais l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a été saisi pour évaluer sa toxicité sur l’homme. L’OMS le classe d’ailleurs comme cancérogène probable pour l’homme.

Que dit la loi ?

La législation n’est pas précise. En France, depuis 2013, les fabricants, les distributeurs et les importateurs sont normalement tenus de signaler tous les ans auprès de l’Anses les quantités et les usages des nanoparticules qu’ils manipulent et indiquer leur présence sur les étiquettes des produits alimentaires et cosmétiques. Rares sont ceux qui le font. En avril dernier, la Direction générale de la répression des fraudes a rappelé à l’ordre des industriels car sur 74 produits analysés, 39 % mentionnaient la présence de nanoparticules mais un seul indiquait toutes les nanoparticules identifiées. Quelques mois plus tôt, l’UFC Que Choisir avait également porté plainte contre neuf fabricants qui n’indiquaient pas la présence de nanoparticules sur leurs étiquettes.

Comment les éviter ?

  • Consulter le site Infonano qui répertorie les aliments dans lesquels on a retrouvé des nanoparticules, ou il est susceptible d’en retrouver.
  • Bien lire les étiquettes et éviter le dioxyde de titane (E171), le dioxyde de silicium (E551), l’oxyde de fer (E172).

Avis sur : Les nanoparticules, quel danger ?

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Les commentaires :

J’avais oublié. Quand on produit, forcément il y a des déchets. Aujourd’hui, ces déchets, on ne sait pas du tout quoi en faire. On les met dans 2 couches de sac poubelle industriel et on les stocke. Car on ne sait pas comment les traiter. Mener votre enquête.

Bonjour Ratsi et merci pour votre commentaire et votre témoignage.
Nous avons déjà abordé la question du traitement des déchets mais c’est effectivement un sujet qui pourrait mériter bien des articles.

Bonjour,
Presque tous les jours, on nous sert des nanoparticules dans nos alimentations ou autres.
Des exemples ne manquent pas. Dans les vaccins, on utilise des nanoparticules d’aluminium que notre organisme ne dissout pas et qui reste dans notre corps.
Comment expliquer que les sauces ou autres friandises restent toujours aussi « brillants » après des mois de stockage ? C’est parce que nous, en tant que consommateurs, on veut toujours que le produit qu’on consomme soit « joli » ! Bêtises monumentales ! Le cacao peut se décolorer mais cela n’affecte en rien son goût. Quant aux plats cuisinés, à chacun de voir . Je n’en consomme pratiquement jamais ! Tout ce que je mange, je le cuisine ! C’est simple et cela ne demande pas bcp de temps et cela revient autrement moins cher et surtout, on est sûr de savoir ce qu’on mange.

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