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Le savoir pour tous à l’université populaire

La culture, sans frais d'inscription ni examens

Le savoir pour tous à l'université populaire

Paru le 9 novembre 2015, modifié le 11 février 2021

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Ici, pas besoin de payer pour assister aux cours. Ni de s’inscrire. A la fin de l’année ou du semestre, pas d’examen. Ni de diplôme. Et des enseignants bénévoles. En somme, une université pas tout à fait comme les autres. Une université populaire. L’Unipop de Lyon a fêté ses dix ans l’an passé. Son but : rendre accessible le savoir au plus grand nombre. Le partager.

Qui assiste aux cours ?

Ce soir-là, la salle de classe des archives municipales de Lyon est pleine. La sécurité, thème abordé par le cours, a eu un certain succès. Parmi les participants,des étudiants, des retraités, des personnes actives, des hommes, des femmes. Un public éclectique.

Les universités populaires ont pourtant la réputation d’attirer un public aux cheveux grisonnants. En réalité, 70 % des « étudiants » auraient moins de 60 ans et les participants seraient en majorité des participantes. L’étudiant type des universités populaires serait en fait :

  • une femme active
  • âgée de 35 à 45 ans
  • souvent mère de famille
  • qui aurait au moins le bac

Des universités comme l’Unipop, il en existe probablement dans votre ville. Depuis plusieurs années, elles n’ont cessé de se propager un peu partout en France. Elles sont aujourd’hui une centaine. Une nouvelle structure a encore vu le jour en septembre dernier.

Les universités populaires, de Dreyfus à Onfray

Le concept n’a en réalité rien de nouveau. Il remonte à la fin du 19e siècle au moment de l’affaire Dreyfus. Le but était alors de créer un lieu de libre pensée, en dehors de l’influence de l’État et de l’Église, où intellectuels et militants ouvriers pourraient se rencontrer et développer leur esprit critique.

Il a connu un réel succès dans les années 1900, puis périclité et a commencé à renaître dans les années 1980. Mais c’est Michel Onfray qui, en 2002, a réellement donné un nouveau souffle aux universités populaires en créant celle de Caen. Dès la première année, 10 000 personnes ont assisté à ces conférences. Depuis, l’intérêt du public n’est pas retombé. Chaque lundi soir, Michel Onfray fait salle comble pour son cours de philosophie. Impossible d’entrer dans la salle sans arriver avec une demi-heure d’avance.

Un programme éclectique

Poésie, religion, jazz, éthologie, philosophie, histoire, archéologie, mathématiques, architecture, etc… vous trouverez certainement votre bonheur.

Si vous souhaitez enrichir votre culture générale et assister à un cours, vous devriez facilement trouver le programme près de chez vous.

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