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Le « dernier kilomètre »

La logistique urbaine, c'est le dernier maillon du transport de marchandises, mais aussi le moins "vert"...

Le "dernier kilomètre"

Paru le 19 mars 2013, modifié le 3 mai 2023

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Le regard exigeant de l’homo ecologicus se penche souvent sur la problématique des transports. Cet ananas a-t-il pris l’avion avant d’atterrir dans mon saladier? Ces vêtements viennent-ils tout droit de Chine? Si ces longs trajets sont effectivement nocifs, on oublie trop souvent “le dernier kilomètre”. Tout un concept. Quand un trajet en bateau permet de transporter des tonnes de marchandises, une fois aux portes des villes, c’est toute une série de trajets en véhicules utilitaires qui est nécessaire au “dispatchage” des marchandises…. C’est ce qu’on appelle la logistique urbaine.

Les petites distances font les grands impacts

Dans la plupart des villes françaises, le fret urbain représente en moyenne 20 % du trafic, 30 % de l’occupation de la voirie et 30 % des émissions de gaz à effet de serre. “En 2010, en France, 100 kg de marchandises étaient transportés par jour et par personne, et la plupart de ces produits sur une distance de moins de 100 kilomètres”, nous dit un rapport du Centre d’analyse stratégique (CAS) en 2012. Ces petites distances font les grands impacts, sur l’environnement au sens large, qui comprend les nuisances sonores et les “conflits urbains”, comme le dit le rapport, par les chauffreurs-livreurs. Et ce n’est pas près de s’arrêter. L’explosion du e-commerce implique toujours plus de petites livraisons. En France, les ventes sur Internet ont progressé de 24 % en 2010 par rapport à 2009 et les achats en ligne devraient connaître, selon le CAS, une croissance moyenne annuelle de + 13 % sur les cinq prochaines années.

Etonnamment, les politiques urbaines ont délaissé pendant longtemps le sujet des transports de marchandises en ville, même si aujourd’hui, les villes mettent des initiatives en place. D’autant que l’objectif du Grenelle de l’environnement est, pour les transports de marchandises, d’augmenter à 25 % d’ici 2022 la part du non routier et du non aérien. Généralement, il s’agit donc de privilégier les transports par train, par voie fluviale… et par vélo lorsqu’il s’agit de petites courses. (Souvenez-vous, nous vous avions présenté, en images, l’un de ces coursiers à vélo.)

Le train ou le bateau, de belles alternatives écolos

On pense par exemple à la halle Gabriel-Lamé, à Paris-Bercy, qui reçoit 250 trains par an. Monoprix qui a mis en place le projet, estime que cela remplace environ 12 000 camions. En 2009, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), cette nouvelle organisation a permis de réduire de 50 % les émissions de polluants par rapport à la situation antérieure.
On pense aussi, et c’est plus poétique, au Marché sur l’Eau, à Paris et en Ile de France. Ces petits catamarans débordant de salades vertes et autres fruits et légumes produits localement voguent au gré de la Seine, et multiplient les stops pour être vendus à quai. Retrouvez-les toute l’année le mardi et le samedi, place de la Rotonde à Stalingrad et sur les quais à Pantin. Pour en savoir plus : leur site, et une carte des points de vente.

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