X Fermer

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Carnet perso

En créant votre compte, vous pourrez avoir accès à un carnet personnel où vous pourrez archiver les recettes, articles, belles adresses,... que vous souhaitez conserver.

S'inscrire à notre newsletter

Nous ne communiquerons pas votre adresse mail. Votre adresse mail est uniquement utilisée pour que vous receviez notre newsletter. Un lien de désabonnement est présent dans toutes nos newsletters.

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Facebook

Twitter

A découvrir

Logo MQA

Trois façons de contrôler ses ragnagnas

Des solutions alternatives pendant les règles

Trois façons de contrôler ses ragnagnas

Paru le 24 novembre 2015, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Cette semaine, les Anglais débarquent sur Mon Quotidien Autrement. Ne sortez pas tout de suite les bons vieux tampons et serviettes, il existe des alternatives.

Avez-vous déjà songé à la quantité de serviettes et tampons que vous jetez chaque mois ? Au cours de votre vie, vous en utilisez entre 10 000 et 20 000 (entre 20 et 35 par cycle). Ce qui représente tout de même deux milliards de déchets par an en France. Des déchets qui mettront entre 400 et 500 ans à se dégrader.

Et savez-vous vraiment comment sont faites ces protections hygiéniques ? Gels « super-absorbants », coton rarement bio et blanchi par oxygénation ou avec du chlore… Pas vraiment idyllique. Rassurez-vous, si vous avez envie de passer à autre chose, on vous donne des idées :

1. La coupe menstruelle

Comme son nom l’indique, il s’agit d’une coupe, parfois appelée « cup ». En silicone ou en latex, il faut l’insérer dans le vagin afin de recueillir le flux. Lorsqu’elle est pleine, on la retire, la vide et la replace. A la fin des règles, on l’ébouillante, la stérilise et la range jusqu’au mois d’après. Fastoche. Il faut tout de même prendre le coup de main, au départ, pour la poser correctement et la retirer, l’esprit tranquille.

Les avantages : elle ne produit pas de déchets, elle est réutilisable et c’est un matériau sûr.

A l’achat, elle coûte entre 15 et 30 euros. Mais en théorie, on peut la garder 10 ans. L’investissement vaut donc le coup. Surtout lorsque l’on sait que nous dépensons entre 40 et 50 euros par an pour nos protections menstruelles. En dix ans, cela représente tout de même entre 400 et 500 euros.

2. Les serviettes lavables

Vous connaissez les serviettes hygiéniques jetables. Mais saviez-vous qu’il en existe aussi des lavables ? Tout comme la cup, cette solution est plus économique et écolo que les protections classiques. Les serviettes existent en plusieurs tailles, pour que chacune trouve son bonheur. Elles se lavent à la machine et on peut les garder 5 à 10 ans. Et elles absorbent et sèchent très rapidement.

Gros plus : les matériaux utilisés sont naturels, elles sont en coton (choisissez un modèle bio !) Et fini les serviettes parfumées ou blanchies au chlore qui peuvent provoquer allergies ou démangeaisons.

Côté entretien, il faut faire un petit effort mais une fois qu’on a pris l’habitude, tout va bien : vous rincez rapidement votre serviette usagée à l’eau froide, vous pressez bien et vous frottez pour enlever le maximum de sang et hop vous jetez dans la machine avec votre linge sale. Pas de panique, après rinçage, vos serviettes ne vont pas tacher votre pull préféré. Vous pouvez agir comme ça au coup par coup ou vous pouvez aussi mettre toutes vos serviettes usagées dans un sac et pratiquer l’opération de rinçage en fin de cycle. Il vous suffit alors de faire une machine « spéciale serviettes hygéniques » et vous voilà parée pour le mois suivant. Lavage à 30° ou 40°C.

3. Le flux instinctif libre ou « free flow instinct »

Le plus simple serait encore de faire une croix sur les protections hygiéniques. Apparemment, c’est possible. Ce mouvement s’appelle le flux instinctif libre. Le principe est de contrôler son flux pour ne laisser le sang s’écouler qu’aux toilettes. Pour cela, il faut écouter son corps, apprendre à connaître le moment où l’on perd du sang et contracter son périnée jusqu’au moment d’aller aux toilettes.

Pas très facile à mettre en place, il faut tout de même plusieurs cycles d’entraînement pour y arriver, selon les témoignages. Et gare aux petits accidents au début. La pratique semble par contre compromise, si on a des règles abondantes.

A vous de jouer pour trouver la solution qui vous convient le mieux !

Avis sur : Trois façons de contrôler ses ragnagnas

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Par nos actions quotidiennes, nous avons le pouvoir de changer notre société