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Y voir un peu plus clair dans la pollution automobile

Comment moins polluer au volant.

Comment réduire la pollution automobile.

Paru le 16 février 2021, modifié le 12 mars 2023

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Réduire la pollution automobile est un véritable enjeu. Nos voitures particulières sont responsables de 53 % des émissions du secteur des transports (134 Mt – mégatonne ou un million de tonnes- CO2 en 2017), selon le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa). Elles comptent encore pour 16 % des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) en France.

Mais encore faut-il savoir de quelle pollution il est question. Lorsque l’on parle de pollution automobile, il peut s’agir :

  • des émissions qui impactent directement la qualité de l’air et la santé publique (oxyde d’azote, monoxyde de carbone, hydrocarbures, particules)
  • des émissions de GES (de Co2 en particulier) qui favorisent le réchauffement climatique

Selon que l’on considère l’un ou l’autre des critères le « classement » des voitures polluantes ne sera pas le même.

Des efforts pour moins dégrader la qualité de l’air

De manière générale, les émissions de gaz nocifs ont très fortement diminué depuis 1992 et l’introduction de la première norme en la matière. Cette norme « Euro », qui est rendue plus sévère tous les cinq ans environ, fixe les limites maximales de rejets polluants (oxyde d’azote, monoxyde de carbone, hydrocarbures, particules) pour les véhicules neufs. La dernière version, « Euro 6d » est entrée en vigueur au 1er janvier. Les derniers véhicules produits (essence ou diesel) émettent ainsi moins de polluants dans l’air que les générations précédentes. Parmi eux, il y a peu de différence d’un modèle à l’autre.

Des émissions de Co2 qui ne diminuent plus

De leur côté, les émissions de Co2 liées aux voitures particulières ont augmenté de 1990 à 2003, avant d’entamer une pente descendante, pour se stabiliser après 2010.

Si l’on regarde uniquement les véhicules neufs, les émissions de Co2, après avoir baissé de 2009 à 2016, n’ont pas diminué entre 2016 et 2019. C’est ce que souligne un rapport de WWF. Il met notamment en cause la hausse des ventes de SUV. Des voitures polluantes car plus lourdes et plus puissantes. Elles consomment davantage de carburant et émettent plus de gaz à effet de serre. (Consultez notre article : « toute la vérité sur les SUV »).

Le palmarès des voitures polluantes

Résultat, une vieille voiture diesel émettra beaucoup plus de gaz nocifs pour la santé, comme le Nox, mais moins de Co2 qu’une voiture plus récente, plus lourde et plus puissante, donc consommant davantage de carburant. A partir de là, difficile d’établir un classement.

Les plus vertueuses.

Les petites voitures citadines récentes comme les Smart ou les Dacia sont particulièrement performantes. Elles respectent les dernières normes en vigueur et émettent donc peu de monoxyde de carbone, d’hydrocarbures, de particules ou encore d’oxyde d’azote, en particulier si elles roulent à l’essence. Elles sont légères et consomment donc relativement peu de carburant, ce qui implique moins d’émissions de Co2.

Les plus polluantes. 

A l’inverse, les gros véhicules roulant au diesel et ayant été fabriqué avant 2001, année de l’entrée en vigueur de la norme « Euro 3 » sont particulièrement polluants. Ils émettent à la fois du Co2 et des gaz nocifs.

Le cas des voitures électriques. Pas d’émission de Co2, pas de pollution de l’air : la voiture électrique semble être la panacée pour réduire la pollution automobile. C’est malheureusement plus compliqué. Lorsque l’on s’intéresse aux véhicules électriques, il faut considérer l’ensemble de leur cycle de vie (leur fabrication, leur utilisation, leur fin de vie). Car ce qui pèse dans la balance, c’est leur batterie.  Composée de lithium, elle est difficile à recycler. Il faut aussi prendre en compte l’énergie que l’on utilise pour fabriquer la batterie et pour l’alimenter. En France, elle provient à plus de 70 % du nucléaire, qui n’émet pas de GES. Dans d’autres pays, c’est le charbon qui domine encore.

Moins polluer, c’est aussi adapter sa conduite

La pollution liée au trafic automobile ne tient pas qu’au choix de notre véhicule. La façon dont on l’utilise a également un fort impact.

  • Augmenter le nombre d’occupants par véhicule. Entre 1,4 et 1,7 : c’est le nombre d’occupants moyen par voiture en France. En favorisant le covoiturage par exemple, on pourrait augmenter le nombre d’occupants par voiture et réduire le nombre de véhicules sur les routes.
  • Éviter de multiplier les petits trajets. Une succession de petits trajets pollue davantage que les long trajets, même si la distance finale parcourue est la même. Préférons aller acheter notre pain à pieds !
  • Ne pas abuser de la pédale de frein. Évitez au maximum de freiner et d’accélérer brutalement. Cela augmente votre consommation de carburant et donc d’émissions.
  • Conduire moins vite. 110 km/h sur autoroute par exemple, comme le propose la Convention citoyenne, ce qui permettrait de baisser de 20 % la consommation de carburant.

Avis sur : Y voir un peu plus clair dans la pollution automobile

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