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Sommes-nous vraiment intolérants au lait?

On l'a tous entendu une fois : à l'âge adulte, les humains ne pourraient plus boire du lait. Démêlons le vrai du faux.

Sommes-nous vraiment intolérants au lait?

Paru le 25 mars 2014, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

On connaissait le régime sans gluten ; le temps du régime sans lactose est-il venu ? Vous savez, le lactose, c’est cette forme de glucide présente dans le lait. Quelques enfants ne la supportent pas, mais c’est surtout en devenant adultes que les humains y deviennent intolérants. Vraie problématique de santé ou énième lubie des fanatiques de régimes ? On démêle le vrai du faux.

Que faire en cas d’intolérance au lactose ?

Normalement, le lactose, présent quasi-exclusivement dans les produits à base de lait, se dégrade dans notre tube digestif grâce à une enzyme, au nom très compliqué (le β-galactosidase). Le problème, c’est que nous cesserions de produire cette dernière en quantité suffisante lorsque nous grandissons, même s’il existe des différences de tolérance selon les types ethniques (les Asiatiques seraient beaucoup plus intolérants que les blancs par exemple, on parle alors d’intolérance “primaire”). Avec différents désagréments à la clé : flatulences, gaz, crampes, diarrhées, ballonnements, vomissements etc.

En cas d’intolérance effective, les nutritionnistes sont partagés : certains préconisent un arrêt total des produits laitiers, avec une supplémentation en calcium et vitamine D. Après tout, ne sommes-nous pas les seuls mammifères à boire le lait d’autres mammifères ?  D’autres recommandent simplement des arrêts réguliers de consommation pendant un mois, afin que la flore intestinale se reconstitue. Une autre école suggère simplement de trouver son seuil de tolérance et de consommer les produits laitiers lors des repas. Bon à savoir : les fromages à pâtes dures, cuites ou molles ne contiennent quasi pas de lactose. Parmesan et camembert ne sont donc pas à bannir. Pour les accros aux boissons chocolatées ou aux crèmes glacées qui, non, ne se verraient pas s’en passer, il existe de la lactase synthétique qui recrée les conditions optimales de digestion du lactose. Attention à ne pas devenir parano toutefois : Une étude américaine (publiée dans Nutrinews en 2011) a montré que ceux qui font un autodiagnostic d’intolérance au lactose consomment beaucoup moins de produits laitiers que les autres. Résultat : ces personnes souffrent plus fréquemment  d’hypertension artérielle et de diabète. Car malgré tout ce qu’on leur reproche, les produits laitiers ont notamment un effet préventif vis-à-vis du diabète de type 2.

Et si je ne suis pas intolérant(e) mais souhaite tester un régime sans lactose ?

Comme dans le cas du gluten, l’identification du problème “lactose” a créé la mode du “sans lactose”. On prêterait ainsi aux régimes sans ou avec peu de produits laitiers toutes les vertus : meilleur sommeil, davantage d’énergie, un sentiment de légèreté permettant de réduire les allergies… Et un moyen simple de perdre du poids, puisque les aliments riches en lait sont souvent les plus gras… Plus développé outre-Atlantique que dans nos contrées très productrices de produits lactées, le régime sans lactose a ses adeptes, et ses sites internet comme le très fréquenté dairyfree.me.  Pour autant, attention, les carences peuvent apparaître rapidement, comme le rappelle le docteur Jean-Michel Lecerf, chef du service Nutrition à l’hôpital Pasteur de Lille : “ Il ne faut pas supprimer tous les produits laitiers de manière prolongée sans certitude ni sans compenser ses apports calciques ”. Ce qui peut s’avérer être un vrai casse-tête, puisque si le calcium est présent dans les légumes verts, les oranges ou encore le poisson, la vitamine D est plus difficile à dénicher. Il y en a dans les œufs bien sûr, mais eux aussi entraîneraient des problèmes de digestion ! Serez-vous prêts à vous en passer également ?

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