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L’huître végétale, une plante à croquer !

Son cultivateur est formel : elle n'est jamais laiteuse, et on ne se blesse pas en l'ouvrant

L’huître végétale, une plante à croquer !

Paru le 17 décembre 2013, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Une huître, oui, mais qui n’a du mollusque marin bivalve que la saveur… Même si on la trouve aussi en plein bassin d’Arcachon ! La Mertensia maritima, ou huître végétale, c’est une plante sauvage du littoral normand et de la côte atlantique dont les feuilles, consommées crues, ont l’extraordinaire caractéristique d’avoir le même goût iodé qu’une huître.

Victime d’une cueillette abusive dans les années 1940, elle a été remise sur le devant de la scène par un pépiniériste, Hugues Le Cieux. “Je la connaissais depuis une quarante d’années et j’ai fini par trouver des pieds sauvages pas loin de chez moi. J’ai récupéré des graines et j’ai relancé cette plante qui avait fini aux oubliettes alors qu’elle est savoureuse et riche en oligo-éléments. Et si je me permets une pointe d’humour, elle n’est jamais laiteuse et on ne se blesse pas en l’ouvrant ! Bon, laquelle, du mollusque ou de la plante a copié sur l’autre? Cela reste un mystère”, rigole cet horticulteur de formation. Ce dernier l’élève naturellement, en culture bio. Et elle suit donc le rythme des saisons. En ce moment, impossible de lui en commander via son site, il est en rupture de stock : il faudra donc attendre mars (elle pousse jusqu’à décembre) et compter entre 40 et 50 cts la feuille.

Si vous arrivez à vous en procurez – vous pouvez aussi en faire pousser chez vous d’ailleurs ! – vous ferez un tabac chez les gastronomes. Pas la peine de chercher midi à quatorze heures : une tranche de pain, un peu de beurre et une feuille, crue. Sinon, quelques feuilles finement coupées sur des coquilles Saint-Jacques poêlées… Le beurre de feuilles d’huîtres est aussi un classique.

Le Normand d’origine a ouvert son « jardin des senteurs » en 2004. Trois ans plus tard, il fait pousser ses Mertensia maritima et dépose même la marque “huître végétale du bassin d’Arcachon”. Mais cette plante au pied marin n’est pas la seule bizarrerie de Hugues Le Cieux. “Je mets en avant des anciennes variétés qui ont besoin d’un impresario ! Le Solanum muricatum, un nom à coucher dehors, est une plante originaire d’Amérique du Sud : la poire-melon, c’est ma future star. Mais j’ai aussi de la morelle de Balbis, qui a la taille et la couleur d’une tomate cerise et le goût du litchi.” La liste est longue, on vous passe les plantes à l’After Eight ou au Ricqles, au chewing-gum ou au basilic…

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