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Tiny house, yourte, roulotte… Un habitat léger, ça vous dit ?

Encore faut-il trouver l'endroit !

Crédit : Hameaux légers

Paru le 22 mars 2022, modifié le 1 avril 2023

Ecrit par Elsa de Mon Quotidien Autrement

Être réveillé par les bruits de la nature, petites bêtes ou ruisseau qui bulle : voilà qui ravit ou ravirait nombre d’entre nous. Pour cela, certains optent pour l’habitat dit « léger », qui a l’immense avantage d’avoir un coût tout aussi léger pour l’environnement.

Car le secteur de la construction pèse lourd : le secteur du bâtiment génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre françaises.

C’est quoi un habitat léger ?

Cela peut être une tiny-house, une yourte, une roulotte, un tipi, une caravane, un mobil-home, une maison terre-paille, kerterre ou dôme… Ces habitats dits « alternatifs » sont aussi appelés habitats réversibles. Ils ont la particularité de pouvoir être enlevés car sans fondations : une fois que vous partez, vous ne laissez aucune trace. L’habitat écolo par excellence.

Peut-on les installer partout ?

Non, et c’est bien là le problème. Alors que les objectifs climat de la France fixe la neutralité carbone d’ici à 2050, installer un habitat léger peut être un chemin de croix administratif. Certains maires hostiles à ce genre d’habitations rendent la vie impossible à ceux qui choisissent de vivre autrement. Le cas de Xavier Marmier a été fortement médiatisé. Et pour cause : le cinquantenaire vit dans une cabane dans les arbres construite en 2008 dans une forêt lui appartenant. Le hic : elle est en zone Natura 2000. Sommé par le maire de la détruire, il a saisi la Cour européenne des droits de l’homme. Sa requête a été rejeté. Le média Basta consacré tout un article à ces « maires-shérifs« .

Alors, où les installer ?

Depuis la loi Alur de 2014, il est possible d’installer votre habitat léger sur un terrain constructible. Il faut l’accord de la mairie si vous souhaitez la laisser plus de trois mois. Une dérogation existe pour les zones agricoles ou forestières non constructibles : il est possible d’en installer sur des zones appelées Stecal (secteurs de taille et de capacité limitées) . Attention : il doit s’agir de votre logement principal !

Tout va bien alors ?

Pas vraiment. Cela ressemble plutôt à un casse-tête. Modifier le Plan local d’urbanisme coûte cher, et les communes hésitent donc à le faire pour créer ces fameuses Stecal. Et puis les conflits d’usage existent. Un chasseur ne veut pas d’une maisonnette dans une forêt…

Alors que faire ? Vues les galères administratives, la plupart des gens choisissent l’illégalité estime Xavier Gisserto, le fondateur de Hameaux légers, dans Reporterre. Il regrette qu’on ne parle que des espaces naturels et non des zones urbanisées. Vu le prix du foncier, autoriser les habitats légers dans les bourgs pourrait être une bonne idée. On est encore loin !

Vous connaissez la « désobéissance fertile » ?

C’est un terme inventé par Jonathan Attias, auteur d’un best-seller : La désobéissance fertile – Pour une écologie offensive (Payot, 2021). Lui, sa compagne et leur enfant vivent dans une « cabanoiseau » de 35 m2 sur la commune de Chasteaux, en Corrèze. Il prône « le droit à l’habitat sobre et écologique, au plus près d’espace à protéger ou régénérer, quoi qu’en dise un code de l’urbanisme rigide encourageant la bétonisation du territoire au dépend des écosystèmes ».


Pour aller plus loin :

Avis sur : Tiny house, yourte, roulotte… Un habitat léger, ça vous dit ?

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Les commentaires :

Je vie dans une Tiny house la moitié de l’année et l’autre dans une ancienne ferme que j’ai rénové. En termes de coût, de confort, d’écologie, de simplicité et de temps pour moi, je préfère vivre dans ma Tiny house 😇

Un habitat léger, oui, ça me dit! Héliyourte,Tiny House, Kerterre, tous ont leur originalité et particularité! Je suis bien tentée et comme j’ai maintenant un grand terrain je vais pouvoir en construire un! Je trouve extrêmement dommage que les constructeurs de ces HL galèrent autant avec des édiles qui ne veulent pas ouvrir le champ des possibles… Certains le font, trop peu hélas. Mais de plus en plus d’adeptes se mobilisent, ces habitats fleurissent un peu partout, alors on devrait bien y arriver!

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