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Pied de nez au tout béton

En ville, il n'y a pas que des chats et des plantes en pot ! Découvrez la faune et la flore urbaine

Pied de nez au tout béton

Paru le 8 avril 2014, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

On a tous en tête l’image classique de la ville goudronnée, de ses immeubles vertigineux.  En cinquante ans, en termes de surface, on a plus construit que pendant les derniers cinq mille ans ! Forcément, la nature urbaine en a pris un coup : sur les cinquante espèces de mammifères connues au XVIIIe siècle, vingt et une seulement subsistent aujourd’hui. On trouvait alors, à Paris, le loup, le castor, et dans la Seine, le marsouin. Toujours selon le CNRS, c’est entre 1850 et 1950 que s’effectue la chute la plus importante de la biodiversité avec une disparition de 50 % des espèces. Au XXe siècle, on  assiste à d’autres disparitions comme le blaireau, le rat des moissons, le sanglier et le chevreuil.

Les écureuils et les abeilles s’y trouvent bien

Cette image de la ville tout béton est toutefois trompeuse !

  • En ville, la nature peut se la jouer docile, matée par les jardiniers municipaux. Il n’y a qu’à observer nos ronds-points aux rangées de fleurs soigneusement géométriques.
  • Elle est parfois accueillante : des espaces typiquement urbains peuvent même être un cocon douillet pour la faune et la flore, comme les rapaces qui s’installent dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.
  • Elle peut aussi taper du point sur la table ! Lorsque vous attendez votre bus, penchez-vous et observez : ici, des petites plantes se serrent les coudes entre deux pavés, là, elles s’élancent d’un trottoir, grimpent le long d’un mur, s’installent au pied d’un immeuble ou sur un toit.  Plus de 240 espèces végétales en tout !  Cette flore spontanée profite même de nos moyens de transport pour disperser ses graines. Et là, écoutez, des oiseaux chantent sûrement. Quand la biodiversité squatte la ville, on appelle cela la résilience. (Découvrez ici les oiseaux parisiens par exemple, et là, les jardins)

D’ailleurs, les zones urbaines constituent des espaces à part entière où les contraintes sont différentes : les écureuils y trouvent, par exemple, un refuge exempt de prédateurs – il n’y a pas de martes en ville – et les abeilles sont moins gênées par les pesticides (voir ici).

Le fleurissement peut être spontané, ou bien organisé par des riverains et des militants qui souhaitent partir à la reconquête des rues. Des jardins de rue sont ainsi labellisés, « Jardins linéaires » à Lille, « Embellissons nos murs » à Rennes, « Verdissez vos façades » à Strasbourg…. Et à Lyon, dès 2006, l’opération dite des « Petits Brins zurbains » est lancée par l’association Brin d’Guill’, inspirée des jardins communautaires de New York. L’activisme vert peut même prendre des proportions étonnantes !

La guérilla jardinière !

En témoigne le guérilla gardening (GG), rébellion jardinière ou green guérilla, “un mouvement international de personnes qui jardinent où ils le peuvent dans l’espace public et sans attendre d’autorisations”, comme on peut le lire sur leur site. Histoire d’allier défense de la biodiversité, convivialité et redéfinition des limites privé-public en ville.

“Certes certains diront que le mot « guérilla » est un terme guerrier mais il est aujourd’hui utilisé dans une logique non guerrière », explique encore leur site, « toutefois l’organisation de la guérilla gardening s’apparente à de l’escarmouche”.

Si vous voulez découvrir leurs actions (qui vont du plantage frénétique, aux tags en mousse végétale en passant par des bombes de graines), rendez-vous ici. Il y a sûrement un groupe dans votre ville !

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