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J’ai réalisé un diagnostic d’ondes électromagnétiques

Bilan ? Ca va. Mais pour se protéger, des gestes simples existent.

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Paru le 3 décembre 2019

Ecrit par Elsa de Mon Quotidien Autrement

« Ces capteurs mesurent les ondes, de l’extérieur comme de l’intérieur », m’explique Meissa Sarr, technicien de l’Exem, une entreprise toulousaine envoyée par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui gère l’ensemble des fréquences radioélectriques en France. J’avais en effet fait une demande (c’est gratuit !) de bilan à l’ANFR — et si vous êtes également intéressé, cliquez-ici.

Pendant une petite heure, et avec tout un tas d’outils, il mesure la quantité d’ondes électromagnétiques présentes dans mon appartement. « 0,22 volt par mètre. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas beaucoup »,  me rassure-t-il, bien que je ne sois pas inquiète. Je comprends sa sollicitude : la plupart des gens faisant appel à ses services se déclarent électrosensibles, c’est à dire franchement importunés par les ondes.

« Il vaut mieux être très haut, en altitude, ou très bas. Regardez, on voit une antenne en contrebas. Les appartements les plus touchés sont entre le 7e et le 11e étage », analyse-il. En l’occurrence, j’habite au 25e étage dans une tour aux portes de Paris. Il me montre les premiers résultats de son analyse : on voit des ondes émanant des casernes de pompiers, de la SNCF ainsi que, bien sûr, du wifi et du téléphone mobile.

Suis-je dans la norme ? L’an dernier, en 2018, 3168 mesures ont été réalisées en France. Le niveau médian calculé sur ces mesures est de 0,41 volt par mètre. Effectivement, tout va bien pour moi. Précisons dès maintenant que « jusqu’ici, aucun effet sanitaire indésirable imputable à une faible exposition à des radiofréquences n’a été mis en évidence » selon l’OMS. « Les champs électromagnétiques présents dans nos maisons sont dits « non-ionisants ». Contrairement à d’autres rayonnements, ils ne sont pas suffisamment énergétiques pour affecter le corps humain de façon permanente », peut-on lire également sur le site de la société Exem.

Ceci dit, lorsque des points « atypiques » — c’est à dire supérieurs à 6 volt par mètre  — sont décelés par l’agence, les opérateurs de sites radioélectriques doivent y remédier dans les six mois suivant leur notification.

Au fait, d’où proviennent les ondes ? « Dans près de 60% des cas, les relais des réseaux mobiles constituent la principale source d’exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée avec seulement 51% des cas où la téléphonie mobile domine », peut-on lire sur le site de l’ANFR.

Exem précise que les ondes proviennent généralement des radiofréquences (WiFi, téléphones sans fil, antennes relais de téléphonie mobile, TV, radio..), les ouvrages électriques ( lignes et transformateurs électriques), les compteurs communicants de type Linky, les appareils IRM et RMN (en médecine par exemple), les machines et équipements industriels.

Si cela vous angoisse, il y a quelques gestes simples à effectuer pour être moins exposé :

– Utilisez des kits mains libres, ou mieux, des oreillettes Bluetooth.

– Évitez de téléphoner « en mouvement » (dans un train par exemple).

– Téléphonez lorsque vous captez bien.

– Vérifiez le DAS (débit d’absorption spécifique) de votre téléphone. Il figure obligatoirement dans les informations affichées en magasin et les fabricants l’indiquent également si vous achetez votre téléphone en ligne. Pour connaître les taux réglementaires, cliquez-ici.

La carte des antennes radioélectriques, c’est ici.

Avis sur : J’ai réalisé un diagnostic d’ondes électromagnétiques

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Les commentaires :

bonjour,
Merci pour vos infos !
il est écrit  » Utilisez des kits mains libres, ou mieux, des oreillettes Bluetooth », c’est pas plutôt l’inverse ?
(le bluetooth générant lui aussi des ondes )
Utilisez des oreillettes Bluetooth, ou mieux, des kits mains libres ?

Bonjour Jérémie,
eh bien, non, il n’y a pas d’erreur, et nous étions également étonnés par cette information. Voici ce qu’en dit exactement l’agence nationale des fréquences :
Les études ont montré que, en moyenne, le DAS d’un kit « mains libres » était de l’ordre d’un dixième (1/10e) de celui d’un téléphone tandis que celui d’une oreillette Bluetooth est de l’ordre d’un cinq-centième (1/500e) de celui d’un téléphone. L’origine de l’exposition est très différente dans les deux cas.

Dans le cas d’une oreillette Bluetooth, le DAS résulte de l’exposition à l’antenne de l’oreillette qui est équipée d’un émetteur d’une puissance maximale environ mille fois inférieure à celle d’un téléphone.
Dans le cas d’un kit filaire, le champ électromagnétique émis par l’antenne du téléphone mobile est capté par le fil. Le fil devient alors lui-même une antenne et rayonne à son tour. Le DAS résulte de l’exposition à la double source formée par le téléphone (exposition plus faible, puisque le téléphone est souvent plus loin du corps) et le fil des écouteurs.
C’est expliqué ici : https://www.anfr.fr/en/faq/titre-par-defaut/exposition-du-public/?tx_kleefaq_pi1%5Bcatid%5D=27&tx_kleefaq_pi1%5BshowUid%5D=200&cHash=867194fa18a1477074e2ca4984db1195&type=10

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