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Les cryptomonnaies : une catastrophe pour l’environnement ?

Leur production est très énergivore.

La production de Bitcoins est très énergivore.

Paru le 22 février 2022

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Une cryptomonnaie, c’est quoi ?

La plus connue est le bitcoin, mais il en existe des milliers plus ou moins connues, plus ou moins utilisées. Les cryptomonnaies sont des devises entièrement virtuelles. Elles ne passent pas par le système bancaire. Elles transitent via un réseau informatique décentralisé et utilisent des algorithmes et un protocole appelé blockchain. Cette technologie, fortement sécurisée grâce à la cryptographie, permet de stocker et de transmettre des informations de manière transparente et sécurisés, sans organe de contrôle. L’usage des cryptomonnaies au quotidien est néanmoins très limité aujourd’hui. Les nombreuses transactions relèvent davantage d’usage spéculatifs et leur cours est généralement très volatile.

Pourquoi les cryptomonnaies sont énergivores ?

Pour produire un bitcoin et sécuriser cette transaction, on ne passe pas par un tiers de confiance, tel qu’une banque, mais par la résolution d’équations complexes. Des équations mathématiques qui ne peuvent être résolues, à l’heure actuelle, que par des ordinateurs dédiés, qui consomment beaucoup d’énergie. Ces ordinateurs sont en concurrence les uns avec les autres, puisque seul le premier qui parvient à résoudre l’équation est récompensé par la création d’un nouveau coin. Les autres doivent recommencer du début pour espérer produire le suivant. On appelle cela « miner du bitcoin ».

Les ordinateurs dédiés à la fabrication de cryptomonnaies sont souvent rassemblés dans de grands entrepôts, appelés « fermes de minage ». A la consommation électrique nécessaire à la fabrication de cryptomonnaies, il faut bien souvent ajouter celle requise pour réfrigérer les locaux, compte tenu de la chaleur générées par les machines.

A quel point sont-elles énergivores ?

Le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI) évalue l’empreinte carbone et la consommation électrique nécessaire à la production du bitcoin. D’après cet indice l’empreinte carbone relative à la transaction d’un bitcoin est équivalente à celle de 735 121 transferts monétaires par Visa, ou encore à la consultation de 55 280 vidéos sur You Tube.

Au total, la consommation annuelle du réseau bitcoin serait en train d’atteindre 128 TWh (terawatt-heure) par an. Cela équivaut à 0,6 % de la consommation mondiale d’électricité. L’équivalent de la consommation électrique de la Norvège ou de la Nouvelle-Zélande.

Dans certains pays, comme au Kazakhstan ou en Iran, où de nombreuses « fermes de minage » sont implantées, la production de bitcoin aurait provoqué des pannes de courant dans certaines régions fin 2021 et début 2022.

Vers une interdiction du « minage du bitcoin » ?

C’est la Chine qui détenait le record du nombre de fermes de minage. Mais le pays a interdit la production de la cryptomonnaie en 2021. Et d’autres pays sont en train de suivre le mouvement. La Banque centrale de Russie a proposé fin janvier d’interdire le minage, les investissements et les paiements en cryptomonnaie dans le pays.

Selon un rapport du Congrès américain, ces monnaies sont déjà interdites (pas nécessairement pour des raisons environnementales, mais plutôt économiques ou politiques) en Algérie, en Égypte, en Irak, au Maroc, au Népal, au Qatar ou en Tunisie. Et en Europe, l’Autorité européenne des marchés financiers se penche sur la question du coût environnemental de ces monnaies.

Avis sur : Les cryptomonnaies : une catastrophe pour l’environnement ?

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