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Ces coursiers qui ne jurent que par leur vélo

Depuis les années 2000, on voit de plus en plus de coursiers au guidon de leur vélo. Qui sont-ils?

Ces coursiers qui ne jurent que par leur vélo

Paru le 18 septembre 2012, modifié le 11 février 2021

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Ils sont une centaine à zigzaguer dans les rues de Paris, par beau temps comme sous la neige. Vous avez d’ailleurs dû les apercevoir vous dépasser à toute vitesse alors que vous peiniez sur votre Velib. Eux, ce sont les coursiers à vélo. On dit que le phénomène est né aux Etats Unis, dans les années 80. En France, c’est dans les années 2000 qu’il a vraiment pris de l’ampleur. Urban Cycle ne propose que des courses à vélo. C’est la première entreprise à avoir développé le concept à Paris, dès 2001, et à exister encore aujourd’hui. Elle emploie une quinzaine de coursiers. « Le concept a tendance à pas mal se développer depuis cinq, six ans, à Paris comme dans certaines villes de province », explique l’un de ses fondateurs, Patrick Boudard, passionné de vélo depuis l’enfance. Lui et deux amis, tous trois coursiers à vélo, ont décidé de monter leur propre boîte quand leur employeur a mis la clé sous la porte. « C’était dommage d’arrêter, explique-t-il, on trouvait le concept génial et on savait que ç’avait de l’avenir ».

Ecolo et efficace

Frédéric a 40 ans, et n’en est pas à ses premières courses. Voilà déjà huit ans qu’il est le seul coursier à vélo pour l’Agence Express Course. Pour lui, ça ne fait aucun doute, une course à vélo est aussi rapide qu’une course en scooter. Un constat partagé par l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, selon laquelle « jusqu’à cinq kilomètres, le vélo est plus rapide et supprime les problèmes de stationnement. Sachant qu’un déplacement sur deux fait moins de trois kilomètres ». Patrick Boudard, lui, nuance un peu le propos. « On ne met pas forcément le même temps, tout dépend des trajets. Intra muros, oui, mais dès qu’il s’agit de livrer en banlieue, on va un peu moins vite forcément ». En moyenne, les coursiers font 100 kilomètres par jour, pendant trois ou quatre jours par semaine.: ça conserve …. écoutez et regardez Frédéric, 40 ans, sans doute le plus vieux coursier à vélo ou au moins un des premiers de Paris.

[video:http://www.youtube.com/watch?v=QE0gsI6cnbw&feature=youtu.be]

Des passionnés de vélos

Frédéric, lui, travaille quatre jours par semaine, ce qui est considéré comme un temps plein. « On fait des journées de 8/9h et on ne pourrait pas travailler cinq jours sans se reposer ». Comme bien d’autres, être coursier n’est pas sa seule activité. Lui qui est musicien a bien profité de la relative flexibilité de ce travail, s’arrêtant de bosser lors des tournées, ou se limitant à deux jours par semaine pendant les répétitions. « Il y a beaucoup de personnes qui ont un autre boulot à côté, pas mal d’artistes, mais toujours des fans de vélos », commente-il. Ce qu’appuie Patrick Boudard. « Ceux qui ne sont pas fans de vélo, soit ils arrêtent, soit ils le deviennent ».

Une communauté soudée

« Tout l’esprit qu’il y a autour, ça fait aussi partie de ce qui nous a motivé à continuer », continue le fondateur d’Urban Cycle. « C’est une communauté mondiale, ils se réunissent régulièrement dans différents championnats réservés aux coursiers avec des épreuves spécifiques. Ces événements leur permettent de se retrouver et de faire la fête entre eux ».

Être coursier à vélo, c’est souvent bien plus qu’un métier.

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