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Coraux, l’univers englouti

Comment les coraux perdent leurs belles couleurs.

Coraux, l'univers englouti

Paru le 1 avril 2014, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Vous êtes au bord de l’eau. Après un beau plongeon canard, vous en avez plein les yeux : des coraux de toutes les couleurs, et de toutes les formes. Comme une ville sous marine, avec ses habitants -des milliers de poissons- menacée de disparition.

Le corail, qu’est-ce que c’est?

Les coraux sont des organismes rudimentaires constitués d’un squelette calcaire, ou polypier, sur lequel pousse la partie vivante, ou polype. La vie d’un corail est plutôt basique, voire ennuyeuse. Deux activités ont leur préférence : se nourrir et construire leur squelette, ou participer à la construction du squelette commun à toute la colonie. Cette armature semble leur servir de moyen pour s’élever vers la surface, à la recherche de la lumière.

Les polypes des coraux durs sécrètent donc un squelette calcaire solide. C’est ce squelette calcaire qui va être à la base de la formation des récifs coralliens. Eh oui, à la mort du corail dur, le squelette demeure (charmant). Au fur et à mesure des années, les résidus calcaires vont s’accumuler et les coraux vont continuer à se développer à la surface de cette structure : c’est ainsi que va se former le récif corallien. La plus grande de ces formations, la grande barrière de corail, au large des côtes australiennes, s’étend sur quelque 2 000 km.

Information aux plus chauvins d’entre vous : la France est le seul pays au monde à posséder des récifs coralliens dans les trois océans de la planète. Les récifs et leurs lagons couvrent 57 557 km2. Les huit collectivités françaises d’outre-mer abritent ainsi près de 10 % des récifs et 20% des atolls du monde.

Le hic?

Si rien n’est fait, « plus de 90% des récifs seront menacés d’ici 2030 et à peu près tous les récifs d’ici 2050” : voilà le constat assené par un rapport intitulé « Reefs at Risk Revisited« . La destruction des récifs représente une énorme perte de biodiversité, puisqu’ils abritent environ le tiers des espèces marines répertoriées aujourd’hui à la surface du globe. Précisons qu’outre le scandale écologique, en dépend la vie de centaines de millions de personnes, indique ce rapport : moins de coraux, moins de poissons, nourriture principale de ces populations.

Le blanchiment des coraux

Les causes de la mort des coraux sont multiples. La navigation maritime, la surpêche et l’urbanisation des côtes bouleversent les écosystèmes marins et donc les récifs de corail. Autre cause : le réchauffement des mers lié aux changements climatiques. L’équation est simple: hausse des températures de l’eau = blanchiment des coraux = destruction.

« Ce phénomène, lié à l’expulsion de l’algue-hôte qui nourrit le corail et lui donne sa couleur, se produit lorsque la température de l’eau dépasse 30 °C durant deux à quatre semaines consécutives », indique Serge Planes, chercheur CNRS au CRIOBE et co-auteur de l’étude parue dans Nature climate change. Le blanchissement du corail n’est pas sans risque, puisqu’il entraîne la mort de l’animal dans 15 à 60 % des cas. Les chercheurs ont utilisé les dernières projections du groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC), qui prévoient une hausse de 1 à 3 °C de la température atmosphérique d’ici à 2050.

Il reste à espérer que la nature réussira une fois de plus à s’adapter aux déséquilibres causés par l’homme comme le nuance Serge Planes : « Il reste difficile de prédire comment le corail s’adaptera à la modification des équilibres actuels. Les récifs vont changer et les espèces dominantes d’aujourd’hui ne seront probablement pas celles de demain ».

Pour en savoir plus sur les problèmes spécifiques à la Grande Barrière de corail Australienne, c’est ici.

Une vidéo claire et intéressante, pour les anglophones (elle est tout de même sous-titrée en anglais) : ici.

Avis sur : Coraux, l’univers englouti

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