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Fuir la ville pour la campagne

Entre mythe et réalité.

Pendant le premier confinement, 200 000 Parisiens ont quitté la capitale pour la campagne ou d'autres villes de France.

Paru le 23 mars 2021

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Pour beaucoup, le confinement a été un élément déclencheur. En particulier pour les parisiens : ils ont été plus de 200 000 à quitter la capitale lors du premier confinement, selon l’Insee. L’occasion de faire le point sur son mode de vie, ses envies. Et parfois de prendre goût à la vie à la campagne ou dans une ville de plus petite taille. Dans l’enquête Paris-je-te-quitte, réalisée en mai 2020, 42 % des Franciliens se disaient prêts à « résider dans un tout autre environnement » pour « réduire son niveau de stress et son temps de transport, de gagner en espace ». Et c’est encore plus vrai chez les cadres parisiens. Dans une étude de Cadremploi en août 2020, 83% se disaient favorables à une mobilité régionale.

Pourquoi partir à la campagne ?

Les raisons de ces envies d’ailleurs sont multiples. Prix de l’immobilier, densité de population, bruit, pollution, petits logements et transports en commun bondés… « En restant confinés chez eux, les gens ont pris conscience de l’espace exigu dans lequel ils vivent, sans accès à l’extérieur pour la plupart. Et puis la pandémie a cette conséquence qu’ils ont de plus en plus envie de s’extraire de la grande métropole, considérée comme un endroit où on étouffe », analyse dans Les Echos Benoît Meyronin, spécialiste en marketing territorial et professeur à Grenoble École de management.

Luc Moréna, directeur général de Ma Nouvelle Ville, qui accompagne les salariés dans leur projet de mobilité, complète : « Les gens veulent devenir propriétaires de leur maison, mais désirent aussi plus de campagne et sont même prêts à faire davantage de route pour rejoindre leur lieu de travail depuis que la généralisation du télétravail pendant le confinement a montré qu’une nouvelle organisation était possible. »

Où vont-ils ?

D’après une étude réalisée par l’Apec en août dernier auprès de cadres parisiens, ce sont avant tout les régions de Nouvelle-Aquitaine et de Provence-Alpes-Côte-d’Azur qui attirent, au moins sur le papier. Dans les faits, les chiffres montrent que « ce sont surtout vers l’Auvergne-Rhône-Alpes – et notamment Lyon – que se tournent la plupart des candidatures », nuance Emmanuel Kahn, responsable du pôle Direction données, études et analyses de l’Apec, toujours dans les Echos.

Et selon des données Insee, au niveau national c’est dans les départements proches de Paris (Eure, Eure-et-Loir, Loiret, Orne, Yonne…) et le long des littoraux (Vendée, Morbihan, Charente-Maritime, Var), que la population a sensiblement augmenté ces derniers mois.

L’attrait des villes moyennes

« La première motivation des familles qui quittent les grandes villes, c’est le manque d’espace et de lien social, observe le sociologue Jean-Didier Urbain, dans La Croix. Les départs vers la campagne sont assez rares. La plupart s’installent dans des villes moyennes [entre 5000 et 150 000 habitants selon l’Insee] qui conjuguent les avantages des métropoles avec une sociabilité plus communautaire. »

Réunissant emploi et établissements scolaires de premier et second degré, les villes moyennes séduisent de plus en plus. Notamment des villes comme Vannes, Cahors, Rambouillet ou encore Cavaillon. Le premier baromètre de l’immobilier des villes moyennes, publié début septembre 2020 le confirme. Les villes de moins de 100 000 habitants ont la cote.

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