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Les hackers du vivant

Fabriquer de l'encre avec des bactéries, déterminer d'où vient son steak... Découvrez le biohacking

Les hackers du vivant

Paru le 6 octobre 2015, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Parler de biohacking (de biologie et « hacker », soit bidouiller) fait un peu peur. On imagine des scientifiques hippies avec les cheveux ébouriffés, en train de trafiquer une plante pour qu’elle produise des pop corns. En français, le biohacking pourrait se traduire par « biologie participative » : une approche de la biologie éloignée des labos et des industriels. Une biologie de garage en somme. C’est tout de suite moins effrayant, et plus à notre portée. Parce que le point phare de cette nouvelle approche de la science, c’est que tout le monde peut la pratiquer : que vous soyez un crack ou un novice, les portes d’un hackerspace, lieu de contre-pouvoir et de bidouille scientifique, vous sont grandes ouvertes.

Salive, pamplemousse, rhum et ADN

Tenez, allons faire un tour dans l’un d’eux, à San Francisco. Le Monde raconte cette anecdote significative : une habituée demande à un garçon de cracher dans une éprouvette. Puis de verser un peu de sel, du liquide vaisselle, du jus de pamplemousse et une goutte de rhum. Résultat : des fils blancs se forment et montent à la surface. « C’est ton ADN, tu viens de l’extraire de ta salive. Tu peux le sortir du tube avec un cure-dents », explique la jeune femme. « Pour simplifier, le détergent casse la paroi des cellules, le sel amalgame l’ADN, le pamplemousse neutralise les protéines qui pourraient l’endommager et l’alcool le chasse vers la surface. » Si cet exemple fait sourire des biologistes patentés, il a le mérite de montrer que la science, au final, ce n’est pas toujours compliqué.

Retour en France, à la Paillasse, un chouette hackerspace en plein coeur de Paris. Pour Thomas Landrain, cofondateur du lieu, interviewé par Pressenza, les difficultés d’accès aux biotechnologies – il faut notamment faire des études très longues pour pouvoir avoir accès à des labos – ne sont “pas démocratiques”. Et d’ajouter : “’Il y a un réel besoin de réappropriation des technologies”.

De l’encre bio, grâce à des bactéries

Plus concrètement, à la Paillasse, qu’est-ce que les bidouilleurs ont bidouillé ?

– zoom sur « Grow your ink« , soit des bactéries génétiquement modifiées pour produire de l’encre. Sus à l’industrie pétrochimique de la couleur, hautement polluante : les pigments produits par les micro-organismes sont plus facilement recyclables, moins polluants.

– zoom sur le « DNA barcoding« , méthode d’analyse biologique qui permet de déterminer une signature génétique.. Leur interrogation était alors aussi simple que… cruciale : cheval ou boeuf dans vos lasagnes ? Et cette viande, d’ou vient-elle ? A la Paillasse, vous pouvez le déterminer en 3 heures pour 3 à 5 euros… Contre 200 euros et 4 jours si vous envoyez votre échantillon au leader européen Eurogentec (http://www.eurogentec.com/eu-home.html)

Histoire de s’essayer à l’encre écolo, ou de s’injecter un liquide dans les yeux pour voir dans le noir, trouvez un hackerspace près de chez vous en cliquant sur cette carte interactive !

Avis sur : Les hackers du vivant

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