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« Paris sans musette serait comme Buenos Aires sans tango ! »

A Paris, les bals populaires retrouvent leur popularité d'antan

« Paris sans musette serait comme Buenos Aires sans tango ! »

Paru le 9 juillet 2013, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

[video:http://www.youtube.com/watch?v=qdF0G5jVlEI&feature=youtu.be]

Réalisation Maximin Costa et Ismaël Halissat.

[video:http://www.youtube.com/watch?v=qdF0G5jVlEI&feature=youtu.be]

Réalisation Maximin Costa et Ismaël Halissat.

Nostalgie d’un Paris perdu ? « Pas du tout, c’est trop triste comme sentiment », répond avec un petit sourire la Bâronne d’Paname, qui organise des bals musettes pour la cinquième année. À l’Alimentation Générale, dans le 11ème arrondissement de la capitale, le rendez-vous est donné pour le dernier Balnum de la saison aux amateurs de « guinche », la danse à la parigot. Selon la Sacem, qui élabore des forfaits de droits d’auteur pour ces événements, citée par Le Monde : « si, depuis 2005, les bals connaissent une régression continue en milieu rural, c’est à l’inverse dans les régions Nord et Ile-de-France que la société des auteurs compositeurs réalise ses recettes les plus importantes. »

Pour les adeptes, ‘l’amour pour le bal vient d’une passion pour le Paris rétro d’où la musette tire ses origines, mais aussi d’une volonté de transmettre cette culture populaire. « Paris sans musette, ce serait comme Buenos Aires sans tango » s’amuse l’organisatrice de la soirée, coiffée d’un élégant chapeau et vêtue d’une robe noire moulante. Un rôle de « passeur de témoin » que le collectif Balapaname qu’elle a fondé endosse à travers plusieurs événements festifs, été comme hiver. « Il y a dix ans, le mot bal n’existait quasiment plus sauf pour le bal du quatorze juillet » affirme-t-elle. Et de poursuivre, « maintenant il a retrouvé ses lettres de noblesses, on parle de bal tango, de bal salsa, de bal rock. »

« Ici on vient de 7 à 77 ans »

La Bâronne, hissée derrière les platines avant le concert du groupe du soir, Zazou guinguette, chauffe l’ambiance en reconnaissant volontiers ne chercher « aucune cohérence dans ses choix musicaux, si ce n’est le plaisir de la danse. » Un éclectisme revendiqué comme l’une des valeurs de ces bals popu’, « je passe volontiers d’une salsa, à une valse ancienne puis à une rumba. »

Dans une robe marbrée noire et blanche, Élodie, 30 ans fait claquer ses talons sur la piste. Cheveux coiffés par un chignon soigné, cette éducatrice nourrit une passion pour la danse à deux depuis quelques années. Ses yeux bleus pétillent quand elle se remémore les images de ses grands-parents qu’elle trouvait « magnifiques » quand ils valsaient ensembles. « L’idée du bal c’est la rencontre, c’est d’être ensemble et de passer un bon moment » précise la jeune femme.

Les couples de danseurs se font et se défont. L’ambiance est familiale, « ici on vient de 7 à 77 ans » lance un homme d’une vingtaine d’années, habillé en parfait « titi » parisien. » Entre deux danses, Serge, cheveux blancs tirés par un catogan, pantalon noir et chemise bleue, fait une pause. Bière à la main, le retraité explique que ce qu’il apprécie dans les bals musettes, c’est l’aspect pédagogique, « les bons danseurs guident les novices. »

Christophe Avril et son groupe Zazou guinguette s’occupe à présent de faire remuer les jambes des « guincheurs. » La Bâronne exécute quelques pas bien maitrisé et pousse des cris dans le rythme pour inciter chacun à l’imiter. La quasi totalité des participants est sur la piste quand la Bâronne d’Paname prévient, « on dit souvent qu’à la fin du bal les gens s’aiment, ça monte, ça monte et à la fin… ça s’emballe. »

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