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Six marques engagées qui transforment les arbres en vêtements

Des fibres artificielles, mais écolo.

Des vêtements en fibres de bois.

Paru le 1 décembre 2020, modifié le 12 mars 2023

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Dans votre garde-robe, se trouvent certainement des vêtements en coton, peut-être des accessoires en lin, sûrement des articles en polyester aussi. Et peut-être même en fibres de bois. Ces matières, comme le lyocell, le modal, ou même la viscose, sont issues de la pulpe des arbres, transformée chimiquement en fibre textile.

Pendant longtemps, les produits chimiques utilisés pour leur fabrication les rendaient peu écologiques. Les choses sont en train de changer. Il existe désormais des marques engagées, qui font appel à des process de production propres et qui s’assurent que la matière première provient de forêts gérées durablement. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces textiles, vous pouvez aller lire notre article sur le sujet. Et voici quelques-unes de ces marques qui font des vêtements à base du végétal, de manière innovante et plus écologique.

1/ Les vêtements de sport à base de ricin de NOSC

NOSC

Pour éviter les fibres issues de la pétrochimie, la jeune entreprise, fondée en 2018 qui fabrique des vêtements de sport, s’est tournée vers le Rislin, une fibre à base de ricin, utilisée depuis plusieurs années dans les secteurs de l’automobile et du médical. “Les graines de ricin viennent d’Inde. Elles poussent sur des sols arides et en jachère, précise Maugan Peniguel, cofondateur de la marque.” Elles sont ensuite importées à Marseille, où elles sont transformées en huile. Puis sont conduites en Normandie, chez le chimiste Arkema, qui en fait un bioplastique, ensuite transformé en fil par l’entreprise lyonnaise Sofila. “La production de ce fil permet d’économiser 50 % de CO2 par rapport à un polyamide classique, selon Sofila. Lorsque l’on recherche un tissu anti-odeur, stretch, respirant, les fibres naturelles ne font pas vraiment l’affaire”, regrette Maugan Peniguel.

Plus d’infos sur le site de NOSC.

2/ La fausse fourrure avec du maïs et du chanvre d’Ecopel

Ecopel

Ok, le maïs, ce n’est pas tout à fait un arbre. Mais Ecopel a la dure tâche d’allier l’éthique à l’écologie et cela valait une mention un peu spéciale. Écopel a été fondée il y a une quinzaine d’années pour proposer une alternative à la fourrure. “La fausse fourrure permet de répondre à des revendications éthiques, mais l’utilisation de polyester ou de modacrylique est critiquée, car non écolo » raconte Arnaud Brunois, chargé du développement durable de la marque.

Ecopel a ainsi mis au point deux fourrures à partir de matières végétales. L’une, appelée Kobe contenant 30 % de fibres de maïs, développée avec le chimiste DuPont, qui permet, selon ce dernier, de réduire de 30 % la consommation énergétique liée à la fabrication de la fibre. L’autre contient une laine à base de chanvre (40 %) et de polyester recyclé (60%). “Nous avons pour objectif d’augmenter la part du végétal, mais une fibre entièrement naturelle n’aurait pas le bon rendu pour nos produits”, explique Arnaud Brunois.

Plus d’infos sur le site d’Ecopel.

3/ Les tenues de yoga en bois de Kitiwaké

Des vêtements élégants et engagés, dédiés à la pratique du yoga, fabriqués en France ou au Portugal. Canelle et Juliette n’ont pas uniquement recours aux fibres de bois. « On utilise du coton bio, de la fibre d’eucalyptus, du Tencel, MicroModal – en fibre de bois de hêtre issu de forêts durables, expliquent-elles. Pour la prochaine collection, on se penche sur des fibres encore plus écolo, à partir d’écorces d’orange, ou d’huile de ricin. » En plus Kitiwaké reverse une partie de ses bénéfices à des associations comme Plastic Odyssey, Karuna-Shechen, Geneticancer, etc.

Plus d’infos sur le site de Kitiwaké. 

4/ Les vêtements de running en hêtre et en eucalyptus de Natural Peak

Les vêtements Natural Peak sont en hêtre et en eucalyptus.

Le tissu est doux, comme une seconde peau qui s’adapterait à la température de votre corps. Et il est anti-transpirant. Natural Peak est basé en Savoie et conçoit depuis 2014 des vêtements techniques de sport à partir d’un mélange de Tencel et de Modal. Le bois utilisé provient de forêts d’Europe centrale gérées de manière durable. L’eucalyptus est transformé par un procédé entièrement mécanique et le bois de hêtre grâce à un solvant d’origine organique, réutilisé en quasi-totalité après le processus de transformation. Les vêtements de sport sont ensuite confectionnés en Europe, dans des ateliers éthiques et responsables.

Plus d’infos sur le site de Natural Peak. 

5/ Les culottes en eucalyptus de Saint Basics

Des culottes simples, unies, agréables à porter. Elles sont confectionnées au Portugal par la marque Saint Basics, basée au Pays-Bas. Elles sont elles aussi en Tencel, ce qui les rend douces et anti-bactériennes. Les modèles épousent confortablement les formes du corps. La marque est depuis sept ans en tête d’un classement indépendant concernant les marques écolo.

Plus d’infos sur le site de Miculi qui les commercialise.

6/ Les brassières en pin de Do You Green

Brassière Do You Green

Une brassière qui maintient la poitrine en douceur. Do You Green a bien grandi depuis que nous avons testé ses sous-vêtements. Mais ils affirment que leur process du production et leur approvisionnement restent les mêmes. Tous leurs modèles sont confectionnés avec de la fibre de pin (douce, confortable, anti-transpirante et anti-odeur). Les pins qui servent à sa fabrication poussent en France, dans des forêts durables. La transformation est garantie sans métaux lourds et produit chimique toxique. L’assemblage des pièces est ensuite effectué en Tunisie.

Plus d’infos sur le site de Do You Green. 

 

Nous avons tout testé sauf la fausse fourrure avec du maïs et du chanvre d’Ecopel et les vêtements de sport à base de ricin de NOSC.



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Avis sur : Six marques engagées qui transforment les arbres en vêtements

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Les commentaires :

Fabuleux sites et sociétés extraordinaire oui vraiment c’est réjouissant de voir ses créations mais les assemblé en France ça serait mieux

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