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Un café svp ! Mettez m’en deux plutôt !

Comme les Italiens, partagez votre p'tit noir

Un café svp ! Mettez m'en deux plutôt !

Paru le 8 septembre 2015, modifié le 3 mai 2023

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Même installé tranquille en terrasse, un bon café en main, vous pouvez faire preuve de solidarité en levant simplement le petit doigt.  » Un café svp ! Mais j’en paye deux ! « . Car dans certains bistros, vous pouvez commander votre café “expresso”, “ristretto” mais aussi … “sospeso” ! ( “ Suspendu ”, en français).

Le concept : vous payez votre café, et, grand prince, un de plus, qui reste donc “suspendu” jusqu’à ce que quelqu’un le réclame. Le cafetier lui, dispose généralement d’une ardoise sur laquelle il note tous ces cafés “en attente”. Ou bien, il peut aussi punaiser les tickets de caisse concernés. Vieille tradition en Italie, le “café suspendu” fait même l’objet depuis 2011 d’une journée nationale chez nos voisins, le 10 décembre. Mazette !

Et chez nous ? Eh bien, la simplicité de ce geste solidaire plait. Difficile de retracer l’histoire de son importation, mais il semblerait bien qu’il faille remercier à la fois le mouvement des Indignés, et Facebook. Une contribution sur la page des Indignés français, il y a deux ans, a en effet été fort remarquée, et bien des consommateurs comme des cafetiers ont été convaincus qu’un café est toujours meilleur lorsqu’il est partagé.

Cartes collaboratives des cafés suspendus

Anissa, 30 ans, a vite entendu parler du concept, et depuis, aimerait beaucoup offrir un café à un ou une inconnue. “Le problème, c’est que je ne suis jamais tombée sur une cafetier qui le proposait, à Marseille ou à Paris. Et je ne me vois pas du tout changer mes habitudes juste pour offrir une tasse à quelqu’un”, admet-elle.

Car le plus dur est encore de trouver les commerces qui s’y sont mis. Plusieurs cartes collaboratives en ligne ont été créées. Nous vous conseillons celle-ci. Et n’hésitez pas à liker cette page Facebook et à aller sur le site Cafe-Suspendu, pour suivre l’actualité du mouvement… Et pourquoi pas essaimer le concept dans votre ville ! Sautez le pas : des conversations en ligne (« hangouts ») sont organisées avec des familiers du mouvement, pour que chaque initiative locale puisse faire des petits. Cliquez-ici !

Figurez-vous que les cafetiers ont donné des envies à d’autres commerçants. Désormais, vous pouvez acheter une baguette en attente dans plusieurs boulangeries, une part de pizza, et même, une lessive… Le hic : bien des cafés restent indéfiniment en attente. Difficile lorsqu’on vit dans la rue ou qu’on fait face à des difficultés financières de pousser la porte d’un bistro pour réclamer un café gratuit. Et encore faut-il savoir que le système existe.

« Je connais mes clients, je tente de repérer les personnes en situation de pauvreté, pour leur proposer du pain suspendu mais c’est parfois délicat », racontait Sandrine au magazine Terra Eco. Cette commerçante donne donc chaque semaine le pain qu’elle n’a pas distribué à une épicerie solidaire de sa ville, Laval.

Solution ? Continuer à parler de cette belle tradition, jusqu’à ce qu’il devienne commun d’acheter deux cafés au lieu d’un. Et tout aussi commun d’en profiter.

Vous trouverez une carte internationale, ici.

Et dans votre ville, ça existe? Ecrivez-nous !

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