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Biodiversité : finis les plats exotiques ?

Protéger la faune et la flore passe aussi par l'assiette.

Les produits exotiques nuisent à la biodiversité. Crédit : Pxhere

Paru le 20 février 2023

Ecrit par Elsa de Mon Quotidien Autrement

Comment concilier nourriture exotique et biodiversité ? Car manger des produits d’ « ailleurs » a des répercussions sur le climat – les importations sont sources d’émissions de gaz à effet de serre. Mais cela a aussi des répercussions sur la nature. Exemples ? « La production de cacao en Côte d’Ivoire est une des raisons majeures de disparition de la forêt tropicale », lit-on dans un rapport de l’Afterres 2050 publié par l’association Solagro. Autre exemple : les crevettes, le fruit de mer le plus consommé en France. Les Français en consomment trois fois plus que dans les années 1970. Qui en pâtit ? L’Équateur, l’Inde, le Vietnam, Madagascar, la Thaïlande qui a rasé 65 000 hectares de mangroves au profit de ce crustacé ! 

Petite digression : parfois, des aliments qui semblent fort locaux viennent en fait de très loin… C’est le cas des cuisses de grenouilles !

Privilégier les labels équitables et bios

Alors que faire ? La première solution est bien sûr de manger le moins possible de produits exotiques type café, chocolat, thé… Pour cela, on peut les remplacer : le café par des céréales torréfiées, le jus d’orange par du jus de pomme.

La deuxième option est de privilégier les labels équitables et bios. En effet, l’utilisation massive de pesticides – dont certains sont interdits d’usage en Europe – abîme fortement la biodiversité et la santé des populations locales.

La troisième est d’ordre politique : il s’agit de relocaliser des productions en France. Finis les nombreux fruits et légumes importés d’Espagne ou du Maroc, les amandes de Californie ou les agneaux importés de Nouvelle Zélande.

Attention, l’idée n’est pas de cesser tout commerce ! « On peut imaginer ainsi continuer à échanger du café, du chocolat, du thé, des épices ou du coton contre des céréales, du fromage, des spiritueux ou du vin. Il s’agit de créer des conditions économiques qui permettent aux producteurs (et souvent des petits producteurs) de mettre en place des pratiques agroécologiques comme la culture du cacao en agroforesterie. »

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