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La ferme à la ville

Les initiatives de "fermes verticales" en milieu urbain se multiplient dans le monde... et pourquoi pas à Paris?

La ferme à la ville

Paru le 27 mai 2013, modifié le 9 janvier 2018

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Des terrasses et des terrasses de verdure… C’est un audacieux projet que porte la dynamique association Jeunes Parisiens de Paris. En plein 15e arrondissement, près de la gare Montparnasse, au niveau du 69 de la rue Castagnary devrait voir le jour une “ferme verticale”, si le projet est accepté par la Mairie de Paris. L’architecte Clément Baehr et le bureau d’étude Greenation ont imaginé un bâtiment presque autonome. « Nous voulions un projet qui crée du lien social et de l’activité, et un jeune architecte a proposé une initiative, tout ça à titre gracieux, inspirée des projets états-uniens : une ferme maraichère qui repose sur l’agriculture urbaine », explique Olivier Rigaud, des Jeunes Parisiens de Paris.

« Il s’agit donc d’une agriculture hydroponique, c’est à dire hors sol. Les locaux actuels seraient aménagés avec un bâtiment pyramidale en verre et la verrière serait utilisée pour la production de fruits et légumes. Etant donné qu’il n’y aurait pas d’intermédiaires, on pourrait imaginer de la revente sur place à prix défiant toute concurrence. La partie basse permettrait un visuel végétal intéressant avec un mur végétal et un jardin partagé et un jardin public. De l’autre côté, celui donnant sur la voie ferrée, des panneaux photovoltaïques alimenteraient la structure en eau chaude et en électricité ».

Les idées sont légion, comme celle d’un réservoir qui récupèrerait sur 4000 m2, les eaux de pluies. Avec l’avantage des circuits de distribution courts, et des ventes sur place ou dans des écoles du coin. « Nous souhaitons optimiser toutes les solutions d’agriculture urbaine. Il s’agit d’un bâtiment pilote : on trouvait dommage qu’on ne teste pas plus ce type de solution d’agriculture urbaine en France ».  Cette première “ferme verticale” parisienne fait rêver. Pour l’instant, selon Olivier Rigaud, la mairie penche plus sur de logements sociaux.

Ce genre d’initiatives qui s’approprient l’espace urbain pour le végétaliser se développe dans le monde. Le concept est né aux Etats-Unis, grâce à Dickson Despommier, professeur de santé publique et environnementale à l’Université de Colombia, et ses étudiants.

« Une agriculture tout à la fois hors-sol, ultra-intensive, et peu polluante”

Pourquoi pourrait-elle révolutionner la ville? Parce que l’agriculture urbaine nourrit actuellement 700 millions de personnes, soit le quart de la population urbaine mondiale, selon des chiffres de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Et une ferme verticale symbolise une modification de notre rapport à l’agriculture. “Hier, l’urbanisation ne signifiait que disparition de terres fertiles sous le bitume et destruction du végétal ou de l’animal. Demain, en consommant de l’espace rural, la ville ne ferait pas qu’ingérer l’agriculture, elle l’assimilerait, l’intègrerait en la transformant à son image. L’agriculture se ferait alors urbaine et artificielle en s’affranchissant du sol, tandis que la ville deviendrait plus « verte » et même « fertile », voire (paradoxalement) plus « naturelle »” peut on lire sous la plume du sociologue  François Purseigle  et de deux agronomes, Antoine Poupart et Pierre Compère dans leur ouvrage La ferme verticale : image paroxystique de mondes agricoles en mutation. “Ces fermes verticales seraient alors à même d’héberger de façon pertinente une agriculture tout à la fois hors-sol, ultra-intensive, et peu polluante”. On a hâte que le projet voir le jour près des voies ferrées de la gare Montparnasse!

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